Etre imparfait est une danse parfaite

Résumé :

On ne naît pas parfait. Le devenir est un travail de chaque seconde.
Pour Madison, dix-huit ans, tout tourne autour de son désir de perfection. Se faire bien voir, réussir sa vie et tout contrôler sont les seules choses qui l’importent.
Mais alors que chaque parcelle de son existence lui échappe peu à peu, elle se rend rapidement compte que la vie est bien différente des récits qu’on lui racontait étant enfant.
Saura-t-elle faire face à ces nouvelles épreuves et remonter la dangereuse pente dans laquelle elle s’est engagée ? Pourra-t-elle résister à cet horripilant garçon qu’elle vient de rencontrer et qui ne cesse de la tourmenter ?
Sera-t-elle sauvée, ou bien peut-être la vie en aura-t-elle décidé autrement ?

Titre : Perfect

Auteur : Pauline Bilisari

Nombre de pages : 292

Editeur : Librinova

Chronique

Sur le fond, j’ai apprécié la lecture de ce livre, mais je dois un peu détailler cela

L’histoire de Madison qui débarque à la fac pour une nouvelle année est bien écrite. C’est une jeune fille sensible qui au fond d’elle cache une douleur.

Et c’est ce que je regrette que la profondeur du personnage ne soit pas autant détaillée. Elle parle de sa mère biologique qui est décédée le jour de sa naissance et j’ai eu du mal à la comprendre.

Pourquoi ?

Parce que Madison a une mère, une mère de coeur comme on pourrait dire, qui l’a élevé, aimé et qui lui a donné une famille, une petite soeur à laquelle d’ailleurs Madison est très attachée.

Justement à un moment dans le livre, Madison parle de cette femme qu’elle ne connait pas mais sans aller vraiment plus loin. Elle parle de sa culpabilité de cette mort qu’elle a causé par sa propre vie.

J’aurai voulu sentir cette douleur au fond d’elle, qu’elle tente de braver et de surmonter, j’aurai voulu pleurer lorsqu’elle en parle, mais je n’ai pas ressenti cela. J’ai juste ressenti une incompréhension que je n’ai jamais réussi à combler malgré les pages.

Et j’ai fini par croire que Madison ne voulait pas d’elle-même se sortir de cette tristesse qu’elle devrait ne pas avoir car de l’amour elle en a eu à profusion par son père qui l’a toujours soutenu, par sa soeur et par sa mère, celle qu’elle a toujours appelé maman, car une femme qui aime un enfant c’est aussi lui donner une part de son coeur, de son amour, une part d’elle-même.

Des sujets d’actualité

Je regrette également que les sujets abordés ne soient parfois que survolés car ils sont tous d’actualité et sont les problèmes que bon nombre de jeunes peuvent rencontrer (ou plus jeune ou plus vieux peuvent rencontrer).

Le viol, l’anorexie de sa soeur et surtout l’amour.

Le viol car en début d’année Madison est avec Matthew mais malgré qu’elle ne ressente rien pour lui, Madison se laisse tout de même aller à sortir avec lui. J’avoue ne pas vraiment comprendre d’ailleurs cela. Peut-être est-ce un affront pour Liam qui déjà l’attire et ça dès le début on le devine bien, même si l’auteur nous laisse à penser que non.

Matthew va justement tenter de la forcer à coucher avec elle, et je regrette qu’il ne se passe rien après. C’est à dire qu’elle règle à peine ces comptes avec lui. Après la scène, on en reparle plus ou à peine, dans la société d’aujourd’hui et même si l’histoire se passe à New-York, une fille doit porter plainte, c’est comme si Madison avait presque accepter que cela arrive. Même si Madison se sort bien de cette scène même si, on pourrait l’entendre de cette façon, il n’y a eu qu’une main dans un pantalon, le sujet mériterait qu’on s’y attarde, qu’on sente la rage qui habite Madison. Cette rage qui pourrait faire qu’elle lui colle un bon pain dans la gueule et que ce garçon disparaisse mais ce n’est qu’à peine le cas, puisque c’est lui qui bien plus tard aura une autre vengeance.

L’anorexie de sa soeur mériterait également d’être développée. J’avoue que la façon dont cela est amené et où la petite soeur parle de voix dans sa tête je n’ai pas vraiment compris, d’autant plus que l’écrit est souvent coupée avec des réflexions que se fait Madison. En tous les cas, il y a une belle complicité entre les deux soeurs, un amour inconditionnel. 

Ce que je regrette c’est aussi les longueurs de si de là mais qui ne vont pas assez sur des sentiments, tout est trop léger à mon goût.

J’ai malgré tout aussi bien aimé Liam, mais c’est la même chose. J’aurai voulu que son personnage soit plus détaillé. On sent également un garçon meurtri jusqu’à ce qu’il se confie à Madison, mais là les détails manquent.

Je pense vraiment que le texte aurait pu faire pleurer, s’il avait été plus détaillé et travaillé en profondeur car les deux personnages ont un vrai passé.

Malgré tout un bon livre mais sans doute destiné à un public plus young que adult.

Interview Michèle Beck

Bonjour Michèle,


Pouvez-vous vous présenter en quelques mots, qui êtes-vous ?

Bonjour ! Je m’appelle Michèle Beck et j’ai 42 ans, j’ai passé mon enfance à Chambéry, en Savoie, puis mon adolescence et une partie de ma vie d’adulte à Lyon. Entre l’école et moi, ce ne fut pas une grande histoire d’amour, et dès que j’ai pu, j’ai arrêté pour travailler. Et j’ai bien fait puisque j’ai rencontré ainsi l’homme de ma vie, avec qui j’ai deux adolescentes aujourd’hui. J’ai travaillé en magasin et j’ai été animatrice de Scrapbooking. Ce fut d’ailleurs grâce à ce loisir créatif que j’ai connu mes premières publications dans des magazines spécialisés. Nous vivons aujourd’hui à Saint-Jean de Maurienne, en Savoie, depuis 14 ans, où je me consacre entièrement à l’écriture.

Depuis combien de temps écrivez-vous ?

J’ai toujours voulu être écrivain, depuis toute petite. Mais je n’avais pas conscience que c’était quelque chose de réalisable. C’était plutôt comme un rêve que je gardais pour moi.

Pendant l’adolescence, j’ai beaucoup écrit, surtout des poèmes, des chansons. Et puis la vie professionnelle a fait que j’ai mis tout ça de côté, pour « plus tard ». C’est à la mort de mon beau-père, il y a 11 ans, que j’ai pris conscience que le plus tard pouvait ne jamais arriver.

J’ai récupéré un vieux cahier de brouillon qui traînait, et j’ai commencé à écrire un roman de fantasy en trois tomes, puisque je suis une grande fan du roman de Tolkien, et que forcément, moi aussi je voulais écrire ma grande saga Fantasy ! Je n’ai écrit que le premier tome et il n’a jamais été publié. Mais j’ai réalisé que j’étais faite pour ça. J’avais trouvé ma place. Et je n’ai plus arrêté !

Comment vous est venu l’idée de ce livre « La fille au sac de plumes » ?

J’étais en train de courir avec mon chéri, et je laissais mon esprit divaguer, et j’ai pensé à une femme qui plaquerait tout pour traverser la France en courant. Vic était là. Il a fallu trouver la raison de son départ. Le reste a suivi tout seul. Je voulais parler de ces gens qui vivent à l’écart de notre société, que ce soit volontaire ou pas. J’ai fait pas mal de recherches sur le sujet, lu des tas d’articles et visionné des documentaires. Petit à petit, les personnages que Vic allait rencontrer sur sa route ont pris forme.

Chez qui êtes-vous éditée ?

J’ai une romance contemporaine, Full contact, éditée par City Éditions. Le reste de mes romans sont en auto-édition. Il y a ma trilogie ado/adulte fantastique Les Gardiens des anges, et mon roman contemporain/feel good La fille au sac de plumes.


Où pouvons-nous trouver votre livre ?

Full contact est disponible sur tous les sites de ventes en ligne (Amazon, Fnac, Decitre…), ainsi qu’en librairie.

Les Gardiens des Anges et La fille au sac de plumes sont disponibles sur Amazon, et depuis peu dans ma boutique en ligne, où je vends mes romans dédicacés.


Si j’ai tout suivi vous êtes en auto-édition, pourquoi ce choix ?

C’est exact. Ce choix fut le résultat de pleins de petites choses. Le premier tome de ma trilogie fantastique Les Gardiens des anges avait été publié par une jeune maison d’édition qui a malheureusement rapidement fermé. J’ai essayé de trouver un nouvel éditeur, tout en commençant à me renseigner sur l’auto-édition, qui me semblait être un bon moyen d’être sûr de voir ma trilogie publiée entièrement. Je recevais pas mal de messages de lecteurs frustrés de ne pouvoir lire la suite, et j’avais peur de les décevoir encore une fois avec un autre éditeur.

J’écrivais en même temps La fille au sac de plumes, et plus j’en apprenais sur l’auto-édition et plus j’avais envie de me lancer.

Full contact venait de sortir chez City éditions, et j’avais assez mal vécu le fait qu’on m’impose un titre et une couverture qui pour moi ne correspondaient pas à mon histoire. Le fait d’avoir ce contrôle dans l’auto-édition m’a vraiment décidé à sauter le pas.

Je n’ai d’ailleurs même pas attendu les réponses des éditeurs pour ma trilogie, tant j’avais apprécié d’être décisionnaire de tout avec La fille au sac de plumes.

Alors c’est sûr que ça m’a demandé beaucoup plus de travail que de simplement envoyer le manuscrit à des éditeurs. J’ai dû apprendre des tas de trucs par moi-même, je me suis trompée, j’ai recommencé, jusqu’à ce que j’y arrive. Et une fois le libre publié, ça ne s’arrête pas, il y a toute une autre partie de promotion à gérer. Je crois que c’est le plus compliqué pour moi à l’heure actuelle.

Qui vous a inspiré durant votre écriture ? ou qui a inspiré votre(vos) personnage(s) ?

C’est une question difficile à répondre car je n’ai jamais l’impression de m’inspirer de personnes, réelles ou pas. C’est comme si les personnages existaient déjà et qu’ils se dévoilaient à moi. J’ai souvent le sentiment que l’histoire ne m’appartient pas, que je suis simplement là pour la raconter du mieux que je peux.

On dit souvent qu’un auteur(e) met un peu de lui/elle quand il/elle écrit, quel est votre point commun avec Victoire ?

Je ne sais pas si je mets un peu de moi dans mes personnages, peut-être que je le fais inconsciemment, mais en réfléchissant bien, je dirais l’ouverture d’esprit et la bienveillance. Oui, je crois que Vic et moi avons cela en commun. Par contre, il y a quelque chose que j’ai en commun avec au moins un personnage dans chacun de mes romans, c’est le végétarisme. Je suis végétarienne par choix depuis des années et je veux que ce soit évoqué, plus ou moins directement, dans tous mes romans. Pour La fille au sac de plumes, c’est à travers Bilal, ce jeune garçon amoureux des chiens et de la musique que Vic rencontre dans un camping. Les anges, dans les Gardiens des anges, ne consomment pas de chair animale, et dans Full contact, mon héroïne principale est végétarienne pour se rapprocher de sa mère qu’elle n’a jamais connue. C’est ma manière à moi de parler de ce sujet qui me tient à cœur, sans être pour autant militante ou moralisatrice.

Dans votre livre, Victoire chausse ses baskets et part sur les routes de France pour un voyage afin de se retrouver et de trouver le bonheur. Comment avez-vous cousu ce fil entre la fille perdue et celle qu’elle devient puis deviendra ?

Avant de commencer à écrire, je prends beaucoup de notes (des dialogues, des réflexions, des notes prises pendant le visionnage d’un documentaire, des scènes, parfois les plus importantes de l’histoire, qui m’apparaissent…), dont la plupart ne seront pas dans le roman final, mais qui m’aident à développer et comprendre l’histoire dans mon esprit. Une fois que j’ai compris ce qui s’était passé dans son adolescence, j’ai pu comprendre la Victoire du présent et avancer sur son histoire. J’ai construit et écrit chaque chapitre, présent et passé, en même temps pour pouvoir avoir cette résonance et ce lien entre les deux.

Je pense que toute la préparation que je fais avant est vraiment importante car une fois lancée dans l’écriture, j’ai cette sensation que tout coule tout seul.

Certains points sont traités dans votre roman : partage, valeurs humaines, échanges mais aussi bi-polarité. Des sujets qui ne sont pas souvent dans les romans. Est-ce des réflexions vers lesquels vous voulez amener votre lecteur ?

Pas nécessairement. Il y a certaines valeurs comme le partage, la bienveillance, le respect, etc, qui sont vraiment importantes pour moi, des valeurs que j’enseigne chaque jour à mes filles. Je crois que inévitablement, ça doit se retrouver dans mes écrits. Et si ça a cet effet, si ça amène le lecteur à la réflexion, alors tant mieux.

Quel est votre moment propice pour écrire ? Avez-vous des rituels ?

Le moment propice c’est quand je suis disponible. Avec une vie de famille bien remplie, c’est parfois difficile de trouver tout le temps que je voudrais. Je suis plus productive le matin par exemple mais certains jours ça peut être totalement l’inverse. Ce qui est constant c’est que je m’oblige à travailler presque tous les jours, même lorsque l’envie d’écrire n’est pas là.

J’aime bien avoir une boisson chaude, un thé ou un cappuccino, j’allume une bougie, et je mets en route ma playlist du roman sur lequel je travaille.

Quels sont vos passe-temps à part l’écriture ?

Je marche beaucoup, je lis, je regarde des séries et je joue de temps en temps aux jeux vidéo. J’aime cuisiner pour ma famille, leur préparer des gâteaux, et passer du temps avec mon homme et mes filles. Une vie simple, en fait, mais qui compte plus que tout pour moi, et dont j’ai vraiment besoin pour être bien.

Nous venons d’être reconfinés, qu’allez-vous faire ? Avez-vous profité pour vous lancer dans un nouveau roman ?

Le premier confinement a été difficile pour moi. J’ai tout intériorisé au point que mon corps en a souffert. Je ne parvenais plus à lire ni à écrire. Mais j’avais le tome 2 de ma trilogie fantastique qui devait impérativement sortir début avril, je n’avais pas le choix. Il était déjà écrit, ce n’était que des corrections, pourtant, j’ai eu beaucoup de mal à me concentrer.

Ce second confinement, je le vis plus sereinement. J’ai appris du premier, et travaillé sur moi avec l’aide d’une psychologue. Je fais ce que j’avais prévu de faire, avec ou sans confinnement, j’écris. J’ai au moins 5 ou 6 romans de prévus qui attendent d’être écrits, alors j’ai de quoi faire !

Si oui de quoi parlera votre roman ?

C’est la suite de ma romance contemporaine publiée chez City éditions, Full contact. Cette fois, on se concentre sur deux autres personnages que les lectrices ont adoré dans le premier tome, Jay et Patti. Lorsque j’ai écrit le premier tome, je n’avais pas prévu de faire une suite, mais c’est devenu évident au fil du temps. J’avais très envie de raconter leur histoire à eux aussi, et quand j’ai vu que les retours des lectrices allaient dans ce sens, ça m’a fait très plaisir !

Une dernière chose à ajouter ?

Un grand merci pour l’invitation et pour ces questions qui m’ont poussée à la réflexion !

J’espère vous avoir donné envie de découvrir mes histoires ! Si c’est le cas, n’hésitez pas à m’écrire, j’adore recevoir des messages de mes lecteurs et je réponds toujours:)

Prenez bien soin de vous !

La terre promise des auteurs

Nous faisons la connaissance de Lisa et de son rêve. Lisa vient d’être publiée, mais c’est elle qui doit démarcher les libraires. Car Lisa va vite se rendre compte qu’être éditée est une chose surtout à compte d’auteurs justement en communiquant elle-même sur sa sortie littéraire. On lui parle d’une plateforme internet gratuite “arc-en-ciel”. Possible de se faire éditer sans payer un sous contrairement à ce qu’elle vient de faire.

Pourtant Lisa rêve d’autre chose, elle rêve de trouver la biographie d’eric porter, un ancien comédien anglais mort depuis plusieurs années. Lisa fait la connaissance d’Irène, une vieille fan, qui l’a côtoyé et qui prépare justement la sortie de cette biographie.

Entre amitié, écriture, rêve Lisa va évoluer, retaper et se consacrer à relire dans une langue qu’elle connaît à peine. et finalement devenir l’éditrice.

Un livre qui se lit facile, agréable et qui parle de tout ce qu’un jeune auteur rêve l’édition. Un rêve qui parfois nous isole des autres et que seul un autre auteur peut comprendre. Un travail de longue haleine qui mène Lisa à oublier ses propres écrits pour se consacrer à cette biographie qui n’est pas la sienne et à laquelle elle n’a que peu de reconnaissance.

 Jusqu’où cela l’amènera-t-elle ?

Pour moi il manque quelques petits réglages dans ce livre. Lisa et Fatoumata. Leur amitié est à peine dévoilée. On ne débarque pas chez les gens juste parce qu’on ne les croise plus dans l’entrée ou les escaliers.

Le travail de Lisa n’est jamais mis en avant par Irène sur les réseaux. Ce qui moi me semblerait totalement absurde. Lisa se pose des questions mais elle continue toutefois à faire son travail.

Les gens avec qui Lisa prend contact pour avoir leur témoignage pour la biographie sont quelques dispersés et vu qu’elle n’est que le sbire de Irène j’ai un peu du mal à saisir sa démarche d’autant qu’elle ne comprend pas ou peu l’anglais. Il y a quelques répétitions sur la traduction et les outils qu’elle utilise, j’ai un peu de mal à le comprendre. Reverso n’est pas le meilleur traducteur d’autant plus qu’on projette cette histoire dans l’avenir. Même si Lisa est novice en informatique, il y a toujours moyens de s’améliorer

Un livre sympathique, une histoire légère mais qu’il faudrait développer à mon goût pour y mettre plus de contenu. La fin est d’autant plus rapide.

Je finirai avec cette phrase. L rêve d’un auteur n’est pas d’être édité mais d’être lu (et ça c’est de moi)

Enquête de vérité

Carmen est une adolescente qui vit sous des règles strictes, à l’opposé des filles de son âge. Lorsqu’elle découvre que Waël, un élève, de sa classe, emménage dans la maison voisine de son village Terdeghem, son monde intérieur se bouscule. Tout les oppose. Elle est effrayée d’écouter son cœur qui la pousse à enfreindre les règles de ses parents. Des règles qui semblent cacher l’impensable… Jusqu’où ira-t-elle pour découvrir la vérité ?

Titre : Carmen

Auteur : Rose LB

Je viens de finir le livre Carmen. Est-ce que vous visionnez l’émoji avec la bouche qui hurle ? Voilà comment je pourrais résumer ma lecture.

C’est un livre qui se lit rapidement. L’histoire est prenante et bien écrite. L’écriture est soignée, les phrases sont courtes et vont à l’essentiel. Ça entraîne donc le lecteur à enchaîner les chapitres, qui sont par ailleurs très courts.

Au début, on ne sait pas trop où veut nous amener l’auteur. On apprend à connaître Carmen, à savoir comment s’organise sa vie et petit à petit on se dit mais c’est juste pas possible qu’elle vive ça. C’est une ado qui ne vit pas avec son temps, car contrainte par ses parents justement d’avoir une vie à la marge de tous ceux de son âge. Dans ses actions, dans ses réactions, Carmen a un côté très humain que j’ai beaucoup aimé.

Et puis un jour, Carmen se fait battre dans son école par trois de ses camarades. Elle doit se reposer et sa mère l’envoie dans la maison de son enfance là où vit encore la grand-mère et l’oncle de Carmen.

Carmen va donc vouloir apprendre à connaître l’univers où vivait sa tortionnaire. De ces jours passaient, quelque peu en liberté, vont émaner des questions auxquelles Carmen va vouloir donner des réponses.

Un livre prenant, émouvant, dont j’ai apprécié la lecture. C’est une belle découverte.

L’histoire qui naît entre Carmen et Waël est pour moi vraiment secondaire, tant j’étais plutôt prise par l’histoire et ce qui allait arriver à Carmen. En tous les cas, son histoire d’amour lui a donné une force qu’on n’aurait presque pu ne pas soupçonner. Mais toutes ces années chez ses parents dont ils faisaient d’elle une prisonnière, ne sont-elles pas justement ce qui va lui permettre de réveiller tout son potentiel ?

Je regrette presque qu’on ne sache pas ce qu’il arrive en détail aux parents de Carmen. Un court résumé en parle et c’est dommage. J’aurai voulu plus de détails sur eux. Notamment sur ce père qui se noie dans l’alcool. Chez moi, un rien entraîne des questions (je sais je suis bizarre). 

Je me suis presque imaginée la maison, la rue, le lycée de Carmen. Et c’est presque marrant parce que je la verrais presque vivre dans un autre temps, au grand air, aux Etats-Unis. J’ai bien dit presque, car Carmen est privée de choses de notre temps, portable, vêtement à la mode.

En tous les cas au début du livre on ne s’attend vraiment pas à où on met les pieds, ce livre vous tiendra en haleine du début à la fin et pour connaître la suite, rendez-vous au tome 2.

L’espoir

Nous espérons tous vivre de très nombreuses années.

Angélique, jeune et brillantissime chercheuse malgré une sensibilité exacerbée, semble sur le point d’exaucer tous ces espoirs d’immortalité.

Mais dans un monde porté par des progrès scientifiques et pharmaceutiques spectaculaires, comment toucher du doigt ce rêve et ignorer les impacts associés ?

Brisé par la disparition de son épouse et de son fils six ans plus tôt, Marc, ex détective, sombre quant à lui chaque jour un peu plus vers le néant, loin des préoccupations médicales et des luttes de pouvoir qui agitent le monde extérieur.

Cependant, alors que le chaos lui ouvre grand ses portes, il se retrouve malgré lui sur la piste d’une jeune femme présentée comme une légende, une vagabonde, une menace dans un monde enfin en paix. Enora … Nul ne la connaît mais tous la recherchent.

La retrouvera-t-il assez tôt pour éviter le pire ?

A l’écoute du murmure qui enfle, il enquête et tente parallèlement de retrouver sa fille, elle-même abandonnée à propre son sort depuis le drame familiale.

Mais qu’est-elle devenue entretemps ?

Et si l’espoir renaissait, au moment le plus sombre de votre vie, au cœur d’un automne froid et pluvieux …

419 pages

Auteur : Thomas Labrosse

Editions : Librinova

Tome 1 : L ‘Origine du murmure

Mon avis :

Je crois que c’est l’une des premières fois où j’ai autant de mal à me prononcer sur un livre que je viens de lire.

L’histoire est très bien écrite, l’écriture est super agréable et très fluide. Pas de doute, on sent de la recherche, on sent le raisonnement et tout le travail. Une histoire construite, un fils qu’il faut suivre. Et pourtant…

Il y a de nombreux personnages et c’est un peu cela qui m’a perturbé. On passe de l’un à l’autre très régulièrement. Au début, on plante des décors, des actions qu’il faut suivre car sinon gare vous allez justement perdre ce fil.

C’est tout cela qui m’a perturbé. Trop d’actions, qui se suivent et qui ne vont pas forcément ensemble. Trop de personnages qui n’ont pas de lien les uns avec les autres, si ce n’est vivre dans la même ville.

Et pourtant, c’est justement ce que j’ai cru à un moment. Et c’est là qu’on ressent tout le travail derrière ce livre.

C’est ce qu’on nous fait croire. Car tout se tient.

Et oui, tout cela à un sens, tout cela à un chemin qui va donc vous tenir en haleine. Tous ces personnages sont liés, mais à quoi. Je ne vais pas spoiler donc je vous laisserai le découvrir par vous même.

Toutefois, je suis sceptique. Car oui c’est un livre intéressant et rondement mené mais je regrette qu’on tire dans la longueur. J’aurai voulu plus d’action, que certains dénouements aillent plus vite ce qui m’aurait peut-être permis de me projeter plus dans le livre. Cela donne parfois un effet répétitif qu’il aurait fallu enlever.

Donc pour conclure, il faudra être patient pour arriver jusqu’au dénouement final, mais vous passerez un bon moment avec ce livre rempli d’espoir.

Le nouveau Feel-Good

Pitch :

Il y a trois forces positives dans la vie d’Annabelle : sa fille, son violon et les pâtisseries. Quant au reste, elle le subit plus qu’elle ne le choisit. Elle avance dans un long tunnel sombre depuis la mort de son compagnon, le père de sa fille. Et elle a un radar très performant pour attirer les hommes égoïstes et infidèles.

Sur le chemin des vacances, elle fait du covoiturage avec Olivier, un homme lui aussi blessé par la vie, et son hamster, prénommé Bôgosse. Si la cohabitation dans la voiture commence mal, Annabelle va finalement trouver des terrains d’entente avec Olivier…

Pour les vacances, Annabelle retrouve sa mère, une hyperactive amatrice de motos et de serpents, qui a fondé un centre social, sa sœur Chloé, le prototype de la femme parfaite, qui vit dans la performance et les régimes permanents, ainsi que sa dernière sœur, Audrey, une amoureuse des randonnées, des sachets lyophilisés et des bivouacs sauvages.

Cette réunion familiale sera l’occasion de solder quelques vieux comptes, avant qu’un événement imprévu vienne redistribuer les cartes et révéler des secrets de famille bien gardés.
Ces quatre femmes vont-elles trouver leur propre chemin vers la liberté intérieure, la joie et la sérénité ?

Mon avis :

J’ai donc fini hier soir le livre. Et j’adore toujours autant Alice Nevoso.

J’ai aimé son histoire. Ses écrits ont toujours un côté très humain. Alice arrive toujours à donner un côté vrai à ses personnages, leur inventer des vrais vies, des qualités et des défauts, des problèmes et des « tocs » (c’est pas méchant hein) qui font qu’on s’identifie ou qu’on s’attache très vite à eux. 
Je pourrais simplement dire :

Histoire très humaine mais qui ne va pas assez en profondeur.

Alice m’a demandé personnellement de lire son histoire et de lui dire ce que ce que j’en pensais. J’ai été très touché de pouvoir le faire.
Elle avait présenté son manuscrit pour un concours.
J’ai été toujours objective et c’est ce que j’ai fait en lui faisant mon mail pour lui dire ce que j’en pensais.

il y a quelques répétitions et des discussions passe d’un sujet à l’autre sans forcément se suivre.

Par rapport au thème, qui n’est pas évident, je pense que le texte ne se focalise pas assez dessus.
Il aurait fallu accès d’avantage sur la force qu’une femme peut dégager lorsqu’elle s’engage sur un thème bien précis (après ils sont vraiment très nombreux, climat, violence, viol, égalité, harcèlement, etc)
Là il y a un thème/association dans laquelle l’un des personnage va s’engager pour aider/tendre la main.
Il aurait peut-être fallu plus d’engagement. Pour moi le personnage engagé est la mère d’Annabelle. Elle s’est impliquée dans une association bien précise. Les révélations qu’elle fait sur la dernière partie prenne un sens et aurait pu être un fil plus conducteur.

La mère passe souvent pour une excentrique mais en creusant plus on peut s’imaginer pourquoi elle l’a fait.

Le personnage de Selma et de son fils, sont très attachants. Annabelle va prendre conscience justement de cette force qu’elle a en elle, dans sa musique qu’elle pratique et qui peut aider.
Un livre fait de révélation de confidence et d’espoir, agréable à lire qui vous fera passer un bon moment.

Peut-être dans l’attente d’une nouvelle version dans quelques semaines.

Mais qui se cache ici

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Lola a rendez-vous avec le Moyen-Âge

A la demande de leur enseignante, Lola et ses amis effectuent des recherches historiques sur leur village.

Au cours de leur enquête sur l’époque du Moyen Âge, les enfants découvrent vite que le château fort qui abrite leur médiathèque renferme un secret.

Que vont-ils découvrir ?

Chérubins Editions
156 pages
sortie : 23 mars 2020
Autrice : Véronique Raguet-Henry
Illustratrice : Pascal Raguet

Nous retrouvons Lola. Celle-ci est rentrée chez elle et déjà c’est la rentrée scolaire. Elle retrouve Vicky et un nouvel élève, qui s’est installé dans son village, Antoine. Ensemble, ils ont un devoir d’école et doivent parler de leur village au Moyen-âge et surtout du château fort. Lola tombe sur un livre qui va lui permettre de mener une enquête et découvrir que le château renferme un secret.
Lola cette intrépide. Et si finalement la vie voulait que Lola ait reçu l’été dernier un cadeau qui va lui permette de mener son enquête et de la mener à bien.
Lola va retrouver Justine pour les vacances de la Toussaint et les deux comparses vont s’unir à leurs deux nouveaux amis. Quatre enquêteurs de chocs ça ne sera pas de trop pour mener à bien un mystère vieux de plusieurs siècles.
Les deux amies sont toujours autant attachantes. Une histoire toujours sympathique, bien écrite et bien menée (avec quelques incohérences et quelques longueurs parfois, toujours du point de vue d’un adulte).
Un enfant l’appréciera pour l’enquête et les personnages.
Je trouve cela bien qu’un garçon soit cette fois dans l’histoire, elle pourra ainsi être lu par un plus large public. Après tout, les garçons aussi sont intrépides et aiment les enquêtes.
Ce que je trouve dommage c’est que les illustrations sont mises au début des chapitres. Cela donne une trop grande information sur ce qu’il va se passer. Il faudrait les décaler de quelques pages, dans le chapitre, ça serait mieux. Ce n’est que mon avis.