A nos guerrières

Lorène et Giulia, deux amies d’enfance que tout oppose.
L’une s’imagine mener sa barque en solitaire et travailler dans une galerie d’art à Paris.
L’autre rêve de trouver le prince charmant et de construire une famille.
Elles sont inséparables malgré les divergences et les kilomètres qui les séparent.
Mais la vie a plus d’un mauvais tour dans son sac et va s’en mêler, pour les éloigner de leurs rêves et les emmener dans une dure réalité.
Tandis que Lorène va lutter contre sa peur de vivre, Giulia va elle se battre pour rester en vie.
C’est l’histoire d’une amitié qui va raconter l’impossible, d’un combat contre soi-même et de l’espoir qu’on peut trouver au plus profond de la noirceur.
Des bâtisses colorées de l’Italie aux ruelles de la capitale parisienne en passant par les Alpes, ces deux amies nous emmènent dans un voyage rempli de promesses, de celles que l’on se fait en étant persuadé qu’on pourra les tenir.

Titre : La douceur du piment rouge

Auteur : Laurie Heyme

Editions : Librinova

Date de parution : 08/11/2022

EAN : 9791040518907

Une chronique qui n’en est presque pas une

Je ne sais pas vraiment comment attaquer cette chronique. J’avais envi aussi bien de vous détailler le livre que de rendre un hommage à ces personnes qui ont croisé ma vie et qui l’ont perdue suite à leur bataille face au cancer.

Ce que je peux vous dire c’est que ce livre m’a bouleversé, fait pleurer. J’ai lu les mots de Laurie le coeur serré, plein d’espoir. Au fil des pages, je me suis attachée aux personnages que j’avais envie de serrer dans mes bras. J’avais envie de crier que j’étais là que j’étais à leurs côtés dans leurs combats. J’avais envie de le dire à toutes ces guerrières qui combattent l’invisible et reste droite malgré la douleur, les doutes et la vie qui se met en suspens pendant des mois parfois jusqu’au point final.

Quel bel hommage tu as fait là Laurie. Je suis tellement émue par tes mots, par tes personnages, par ton histoire. Tu rends tellement honneur à ces femmes (mais aussi à ces hommes). Merci pour ton livre et merci de m’avoir permis de le lire.

Vous l’aurez donc compris j’ai adoré ce livre. Il est tellement beau, triste et pourtant n’ayez pas peur de pleurer. Plongez vous dans l’histoire de Giulia et Lorène. N’ayez pas peur de découvrir cette amitié pleine d’amour entre ces deux copines qui vous amèneront à partager leur vie. Une vie de femme au quotidien avec hommes et enfants avec leur joie, leur inquiétude et leur peine. Cette vie de femme de ces amies dont parfois les chemins se séparent, prennent un autre tournant mais qui finissent toujours par se rejoindre. A ces chemins que nous devons ré-emprunter pour raviver les souvenirs et être sûr de ne jamais avoir oublié cette lumière qui à inonder nos cœurs lorsque nous les empruntions avec ces mêmes amis, ces êtres chers que nous n’oublierons jamais et que nous chérissons malgré les années.

Des sentiments forts à cette lecture

C’est ce que Laurie a bien su nous raconter dans ce livre. Elle a su mettre l’émotion au coeur de ces mots et bien su nous transmettre la douceur de ces amitiés qui unis Lorène et Giulia.

“On dit que les livres n’arrivent jamais dans nos vies tout à fait par hasard. Il en va de même pour les tableaux. Chaque voix que j’ai défendue a toujours résonné en moi à des instants particuliers” extrait

Je crois que ton livre n’est pas arrivé par hasard dans ma vie. A un tournant important de la mienne il m’a permis de me rappeler que la vie ne tient qu’à un fil et qu’il  faut “attraper des bouts de bonheur dans le quotidien et de planquer l’horreur dans un coin.”

Alors merci de m’avoir proposé la lecture de ton livre.

Ton livre m’a ramené en arrière, m’a fait penser à Evelyne, ce bout de femme qui a partagé mon quotidien jusqu’à ce que le cancer ait eu raison d’elle. Cette femme à qui je pense toujours, cette femme forte qu’elle était, cette femme qui n’a jamais lâché son sourire et qui arrivait avec des mots à te transmettre son énergie positive. Je repense à nos confidences, à nos rires et nos marches. A cette photo que j’ai gardé, qu’on avait fait au bureau le jour de départ d’une de nos collègues. Cette crise de rire qu’on s’était tapée parce qu’on s’était fait des couettes et qu’elle avait chaussé mes lunettes de soleil qui donnaient un air de gros yeux de mouche. C’est ce sourire que tu affiches sur ce cliché que je garde en souvenir et que je chéris à chaque fois que je pense à toi. Ce rire sonore que seule toi avait. Comme tu me manques parfois, moi qui avait l’âge d’être ta fille, c’est d’ailleurs ce que tu m’as dit la première fois qu’on avait discuté ensemble. Toi qui m’as appris à ne jamais rien lâcher mais à ne jamais m’oublier. 

Pour ma part, je n’oublierais jamais ce petit bout de femme qui m’affiche encore un sourire aux lèvres et des larmes dans le yeux quand je pense à elle. Merci Laurie de m’avoir offert l’opportunité de lui dire que d’ici je pense encore à elle et que je l’aime à jamais.

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