Thriller court

« Jade est une brillante étudiante en journalisme, elle a 25 ans et ne veut aucun homme dans sa vie. Sauf que ? elle ne se souvient de rien !Totalement amnésique suite à un accident de parapente qui aurait pu la tuer, elle décide de réintégrer son ancienne vie. Elle va découvrir des facettes d’elle-même qu’elle va détester et fera tout pour retrouver ses souvenirs.À ses risques et périls? »

Auteur : Laura Wilhelm

Titre : Souvenirs introuvable, Tome 1 : Jade

Sortie le : 02/12/2018

Nombres de pages : 75 pages

EAN : 978B07L2Z5DLG

L’histoire débute tout d’abord lentement.

Une jeune femme se réveille dans un lit d’hôpital et elle se rend vite compte qu’elle ne se souviens pas de qui elle est et de ce qui a pu lui arriver ?

Rapidement on se rend compte que la jeune femme a du caractère et d’ailleurs a plusieurs reprises on l’a retrouvé dans des faces à faces conflictuelles. Toutefois, il arrive que certains personnages l’apprécient pour ce qu’elle est, mais comme elle ne se souvient de rien c’est assez problématique pour elle et cela ne l’aide malgré tout pas à se rappeler quoique ce soit.

Au fil des pages, des souvenirs, sous forme de flash, viennent nous offrir des indices sur son passé qui pourra nous faire comprendre cette fin qui arrive finalement très vite. Peut-être même trop. Le fait que le livre soit court nous permet de le lire en une seule traite, et le fait qu’il soit court fait que certains passages ne sont pas assez développés tout comme les personnages.

Par exemple : Jade est à l’hôpital et ses parents viennent lui rendre visite pour partir se reposer chez eux et repartir. On apprend alors qu’elle avait décidé, il y a deux ans, de partir faire ses études à plusieurs centaines de kilomètres surtout pour y être indépendante et retrouver un frère dont j’ai trouvé le personnage trop peu développé.

Les parents auraient sans doute permis de mieux comprendre la psychologie du personnage principal et mieux connaître son passé, le fait qu’elle soit partie de chez eux sans leur demander de l’aide.

L’autre partie qui aurait mérité d’être développée et le fait qu’elle soit toujours si brutale dans ses propres avec les autres et d’ailleurs aussi avec les hommes. Un personnage plus étoffé auraient donné des réponses et aurait permis de plus s’attacher à elle.

La fin quant à elle est assez prévisible et tout ces mystères pour cela me laisse assez sceptique. Premièrement parce qu’il reste des erreurs de répétitions, de transitions entre certaines parties et/ou d’incohérences dans celui-ci.

Une personnage précurseur

Wanda regarde sa bague de fiançailles. Elle observe les éclats de diamant se réfléchir sur la fenêtre du train. Elle est magnifique. Après Boris, c’est ce qu’elle détient de plus précieux. Elle a tout fait pour la sauver des révoltes bolchéviques. Le jour où ils avaient pillé leur appartement de Saint-Pétersbourg, elle avait glissé la bague d’Igor dans son corsage. Au moins, elle était certaine que les émeutiers ne l’emporteraient pas sans elle. Elle réfléchit. Ce train est son destin. Elle a l’impression d’avoir déjà vécu ce moment, comme un rêve qu’elle réalise. Ce paysage qui défile, elle l’a déjà vu. Cette langue française des voyageurs, elle l’a déjà entendue, et elle la parle et la comprend depuis ses années à Lausanne. Ce réconfort qu’elle espère trouver en France, elle l’a déjà ressenti. Comme si tout avait été écrit. Serait-ce le début d’une vie nouvelle ?

Titre : Il était une fois Wanda

Auteur : Alan Alfredo Geday

Date de parution : 06/04/2021

Nombre de pages : 142 pages

Editeur : Geday

ISBN : 9798712906567

Retour dans le temps :

Ce livre est inspiré de la vie de Tamara de Lempicka et j’ai aimé découvrir son histoire. J’avais vu plusieurs œuvres de ce peintre sans jamais vraiment m’y intéresser. Grâce à ce livre, j’ai donc découvert ce personnage et fait quelques recherches après la lecture de ce texte.

Quand tout commence :

L’histoire débute sur un évènement tragique. Wanda doit fuir. Son fils dans les bras, elle se laisse porter jusqu’à Paris en serrant contre elle, ce qui lui semble être la chose la plus chère à son cœur : une bague de fiançailles. Sans le sous, elle arrive donc à Paris qui va vite s’avérer une ville où il va lui falloir faire sa place si elle veut survivre.

Le ton :

Ce que j’ai aimé, c’est la plume et le ton employé par l’auteur. Une histoire prenante et j’ai eu l’impression de me plonger dans une époque plus légère que celle que nous vivons actuellement et c’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle j’ai aimé ce livre. Certains passages me font penser aux titis parisiens avec leur façon de parler propre à la capitale et à leur rang de bobos. J’ai glissé lentement dans les rues de Paris haute en couleur que les artistes pouvaient arpenter à l’époque.

Un travail de recherches :

Même si l’histoire n’est qu’une inspiration de la vie d’une personne ayant réellement existé j’ose imaginer les heures de recherches pour restituer les contextes et les personnages dans leur époque dans un Paris d’un autre temps de l’entre deux guerres.

On y croise du beau monde :

Lorsqu’elle quitte le Russie, Wanda n’est encore personne aux yeux des français et pourtant très vite elle va trouver sa place dans le Paris des artistes. De rencontre en rencontre, de soirées en soirées, jusqu’à son atelier, elle va croiser Jean Cocteau, Suzy Solidor ou encore Colette,…

Mon avis :

J’ai apprécié la lecture de ce livre et je remercie une nouvelle fois @alanalfredogeday de me l’avoir fait parvenir. J’aime toujours autant sa plume fluide et douce, laissant bien transparaître les émotions de ses personnages.

J’ai aimé me perdre moi aussi dans les rêves de cette femme qui retrouve sa force et sait faire les choix pour mener sa propre vie quitte à faire parfois des sacrifices difficiles.

J’ai aimé découvrir cette femme libre en avance sur les moeurs de l’époque, une femme percurseure.

Je recommande donc ce livre qui est une nouvelle fois, grâce à la plume de cet auteur que j’ai toujours autant de plaisir à retrouver.

Vers la vérité

Paul est jardinier au parc de la Tête d’or à Lyon. Victime d’un grave accident de la route une dizaine d’années plus tôt, Paul s’est réveillé, au terme d’un long coma, miraculeusement indemne mais amnésique. Il a appris à vivre avec ce handicap.

Malgré les fissures et les tensions au sein de leur couple, Chris, sa compagne, lui offre un vin rare au restaurant Le Cinquième Sens. En le dégustant, Paul a la vision précise d’un souvenir antérieur à son accident. Il a déjà goûté ce vin… avant. 

Au cours de cet automne, des bribes de « son ancienne vie » lui reviennent peu à peu, toutes liées à ses cinq sens. Mais Chris reste muette aux questions de Paul sur son passé.

Que lui cache-t-elle ? Pourquoi ? 

Paul va alors tenter de rassembler les pièces du puzzle de sa mémoire morte, quitte à faire voler en éclat l’équilibre de son existence.

Titre : Le cinquième sens

Auteur : Vicenç Belledame

Date de parution :  10/01/2022

Nombre de pages : 221 pages

Editeur : Librinova

ISBN : 9791040500261

Vers la vérité :

Les 5 sens, c’est selon ces critères que Paul va doucement glisser vers la vérité.

Qui est cet homme qui se réveille, sans souvenirs, après un long coma ? Quel souvenir de sa vie passée lui reste-t-il ?

Et si finalement n’était que mensonge ? Et si sa vie avait été tout autre avant cet accident ?

Un puzzle :

C’est grâce aux pièces que Paul va doucement pouvoir glisser vers ses souvenirs qui lui font défaut.

C’est une lecture prenante et en tant que lectrice je me suis doucement prise également sur les traces de ce passé qu’il a oublié.

Un lien en filigrane :

On peut se demander dès le début ce qui lie ces personnages mais je n’ai pas réussi tout de suite à mettre le doigt dessus. J’ai apprécié ne pas deviner ce qui allait se passer dans les dernières pages et pour cela je félicite l’auteur.

Un lieux :

Il y a un lieu qui semble le point central de retrouvailles c’est ce restaurant tenu par Malika. Tous les personnages s’y croisent sans jamais se voir. N’est-elle pas celle qui voit son monde vibrer de secrets et être le messager de vérité ?

Mon avis :

Ce que j’ai aimé dans ce livre c’est qu’on soit sans cesse au côté des différents personnages et que l’auteur nous mène les uns vers les autres mais pas toujours dans les mêmes moments. Les indices sont distillés avec parcimonie, nous faisant douter à chaque moment, se perdant parfois les certitudes que nous avions sur une vérité que l’auteur est le seul à maîtriser. Un livre donc que je recommanderai pour ceux qui aime les enquêtes et les secrets.

Un feel good polaromance

L’inspecteur Arik vient d’être transféré à un nouveau poste.

Son supérieur est formel : c’est sa dernière chance dans les forces de l’ordre. Son tempérament fougueux et irresponsable lui a presque valu une mise à pied définitive. Alors, cette fois-ci, il s’est promis de ne plus faire de zèle. Mais voilà que la belle Aneria et son chat disparu débarquent dans sa vie et bouleversent tous ses plans.

Ce qui ne devait être qu’une banale histoire de chat perdu se transforme vite en véritable cauchemar.

Il s’engouffre dans les rues noires de la ville, se perd dans ses plus sombres travers. Sur les traces d’une menace terrifiante, l’inspecteur Arik arrivera-t-il à protéger Aneria ?

Titre : Royal Cat

Auteur : Mylène Ormerod

Nombre de pages : 356 pages

Date de parution : 01/05/2018

ISBN :  9782981653635

J’aime les chats, j’aime les romances, un cocktail qui pourrait me plaire.

Les personnages :

Le roman va tourner principalement autour de deux personnages : Aneria et Arik.

Elle la demoiselle en détresse qui vient de nouveau de perdre son chat, ce coquin, qui ne cesse de lui faire peur en oubliant de rentrer à la maison

Lui, le nouvel arrivé du commissariat, sexy à souhait et parfait personnage de romance.

Pourtant, je n’ai pas réussi à m’attacher ni à l’un ni à l’autre. J’ai trouvé l’évolution de leur relation entre haine au début et séduction très rapide et improbable. J’ai même trouvé les chapitres justement, ou l’un et l’autre se jauge bien trop longue, mettant ainsi l’enquête de côté.

De plus, quel commissariat ferait une enquête sur un chat qui ne rentre pas au petit matin, même si la maîtresse de l’animal est une habituée et une protégée du plus haut des gradés ?

De plus, que Aneria soit mêler à l’enquête me parait encore plus improbable, quel enquêteur, inspecteur, etc laisserait un civil prendre des risques ?

Le côté polar :

Ce côté là du livre est bien plus intéressant et je regrette qu’il ne soit pas plus développer et ne prenne pas le dessus du livre.

Les scènes sont très bien décrites et totalement flippantes. La plume de l’auteur y fait et la fluidité du récit le rend facile à lire. Toutefois, j’ai trouvé les scènes trop longues et j’ai eu l’impression de tourner en rond alors que le début m’a paru prometteur. Deux personnages qui se tournent autour presque pas ne donne pas d’évolution au texte et traîne en longueur.

J’ai donc préféré les scènes glauques, glaçantes qui donnent plus de profondeur au livre. La deuxième partie m’a donc plus plu que la première.

C’est là que le dénouement va doucement nous glisser sur plusieurs pistes et l’autrice a bien su nouer des mystères en totale cohérence jusqu’au dénouement.

Mon avis :

Malgré tout, j’ai trouvé ma lecture mitigée. Il est agréable à lire mais les personnages m’ont moins plus et je n’ai pas réussi à m’attacher.

La plume de l’autrice rend le récit agréable mais un peu long à mon goût.

La partie polar reste à mettre en avant.  

Un bijou

Synopsis :

« Ne pleurez pas parce que c’est fini, réjouissez-vous parce que c’est arrivé »

Julie et Gabin travaillent dans une école maternelle. Elle est directrice, il est concierge, et leurs chemins se croisent à un moment décisif de leur vie. Pendant vingt ans, une relation particulière les unit, mélange de tendresse et de bienveillance.

Tandis que Gabin porte le poids de son passé, Julie s’investit corps et âme dans son travail pour se remettre de sa rupture douloureuse.

Alors qu’ils ont toujours veillé l’un sur l’autre, un événement tragique bouleverse le cours de leurs vies. Qui est réellement Gabin Canti ? Plus important encore, que cache-t-il ?

Pour le découvrir, la jeune femme plonge dans le passé de son protecteur afin d’y déterrer son terrible secret. Sans le savoir, Julie aurait-elle joué un rôle dans cette histoire ?

Un récit poignant et empli d’émotions qui vous bouleverse dès les premières pages !

Titre : Ne pleurez pas parce que c’est fini, réjouissez-vous parce que c’est arrivé

Auteur : Elvira Moreira

Editeur : Librinova

Date de parution : 10/06/2021

Nombre de pages : 152 pages

ISBN : 9791026282860

Vous pouvez vous procurer ce livre sur le site de l’éditeur

C’est ce que j’appelle un petit bijou.

J’avais envie de pleurer en finissant ce livre tellement il est émouvant. Quelle justesse dans les mots, dans les personnages, dans les émotions que l’autrice a voulu nous faire passer.

Dès que j’ai ouvert ce livre, par un dimanche après-midi gris pour rester au chaud sous mon plaid, j’ai tout de suite su qu’il fallait que je connaisse la fin afin d’aller me coucher. Le livre est tellement bien écrit que les mots glissent tout seul et qu’il se lit très vite. On est tellement plein d’espoir pour les personnages, on veut tellement continuer à savoir qu’il est impossible de lâcher ce livre avant de l’avoir fini.

Que c’est beau, que l’écriture est belle. Je viens juste de le finir quand je vous écris cette chronique que j’en suis encore retournée de tant de beauté simple. C’est un livre qui va m’accompagner, que je vais recommander et que je prendrais plaisir à relire d’ici quelques temps juste pour le plaisir des mots.

L’histoire :

C’est celle de Julie, une directrice d’école, qui depuis des années s’occupe des petits dans une école maternelle.

Gabin, lui, est le concierge de cette même école.

Une tendresse réciproque lie les personnages qui se côtoient depuis 20 ans et pourtant se connaissent-ils vraiment ? Un secret les unit et Julie devra le découvrir.

Quel est-il ? Je vous conseille de le découvrir à votre tour.

L’auteur a su mêler les personnages avec brio, pour amener le lecteur, grâce à une écriture tout en douceur, vers une fin que je n’aurais pas su imaginer. Elle a bien su dévoiler des indices et nous offrir le dénouement sur un plateau.

Des personnages très attachants, sympathiques, empathiques qui nous révèlent leur vie, leurs peines, leurs espoirs dans l’avenir et leurs regrets.

Mon avis :

C’est un livre absolument MA-GNI-FI-QUE !

Je ne peux que vous conseiller sa lecture. Lorsque je l’ai terminé, je me suis fait une première réflexion : “Ce livre est un bijou” et la deuxième a été “Ah oui quand même”. Les mots sont tellement bien posés, comme si les phrases avaient été inventées par l’auteur pour écrire ce livre.

Il y a des livres qui vous marquent et celui-ci en fait partie pour sa douceur et surtout son écriture magnifique. Il n’est pas prêt de sortir de ma liseuse.

Embarquez

Synopsis :

Bob est un vieux navigateur solitaire qui a parcouru toutes les mers du globe. Il y a trente ans, après avoir accidentellement provoqué la mort de sa femme et de son fils par excès d’orgueil, il s’est condamné à l’exil.

Un matin de février, il revient en France pour une raison inconnue. Dans le petit port du Mousquer, où il jette l’ancre, il attise la curiosité du jeune Pablo qui vit dans une modeste maison du bourg; avec son père, un marin-pêcheur absent même quand il est là, et mémé Simone, une femme au caractère bien trempé qui le tire vers le haut et le couve d’un amour inconditionnel.

D’où vient cet étranger ? Que fait-il ici ? Ce sont aussi les questions que se posent Madame Ménez, la patronne de la ferme dans laquelle le vieil homme a été embauché pour remplacer un ouvrier malade, ainsi que Charlotte, sa collègue de la serre.

Au fil des jours, et contre toute attente, Bob, l’ours taiseux, accepte d’entrouvrir la muraille derrière laquelle il se retranche depuis si longtemps. Il se laisse apprivoiser par le petit garçon dont il devient le confident. Celui-ci lui raconte sa petite vie et surtout le trou béant que sa maman y a laissé en l’abandonnant quand il était encore bébé. C’est dans l’espoir de la voir revenir qu’il arpente inlassablement le quai.

Titre : Le printemps des cabossés

Auteur : Emmanuelle Godec Prigent

Date de parution : 26/12/2021

ISBN : 

Embarquez :

Sur le petit port du Mousquer, Bob débarque. L’homme vivant tel un marginal depuis plusieurs années est accueilli par Pablo, un jeune autochtone malin comme un singe et prêt à tout pour arriver à ses fins.

Des personnages que tout pourrait opposer :

Qu’est ce qui pourrait lier un jeune garçon de 8 ans, une vieille dame qui couve son nid et un vieil homme qui débarque de nulle part un bon matin ?

Rien à première vue et pourtant une amitié va naître entre le petit garçon et ce vieux monsieur. Un homme taciturne qui pourtant va également de son côté avoir son rôle à jouer pour faire avancer les mystères qui restent en suspens dans cette petite ville de Bretagne.

L’un cherche sa mère, l’autre des réponses. Arriveront-ils à trouver la voie de la libération salvatrice pour leur coeur ?

Quant à la grand-mère, Simone, cherche-t-elle à protéger Pablo, son fils ou bien elle-même ? Peut-être contre l’absence d’un mari parti bien trop tôt ?

C’est le personnage que j’ai le moins aimé dans le livre. Parce que j’ai vu son mauvais côté. Chacun aura son propre sentiment, mais j’ai trouvé qu’elle était trop intrusive dans la vie des personnes qui l’entourent. Certains diront qu’elle a voulu le protéger parce qu’elle l’aime, je trouvais son acte immoral et regrettable. Je trouve d’ailleurs qu’elle s’en tire bien. Je vous laisserai juger par vous-même et vous aurez peut-être un avis contraire au mien bien sûr. En tous les cas, un point de caractère de ce personnage qui aura le mérite d’être réaliste. Par contre, j’ai apprécié qu’elle apprenne énormément à son petit fils, notamment comment retenir ses leçons et j’ai trouvé cela très intéressant de les introduire dans le livre. Cela donne  du réalisme et de la profondeur à son personnage.

Mon avis :

J’ai bien aimé ce livre. Pablo est attendrissant. J’ai essayé de l’imaginer juste pour pouvoir le voir déambuler sur le port et sur le chemin de l’école. J’ai bien compris les déchirements de son coeur et j’ai bien ressenti sa tristesse lorsqu’il découvre des indices de sa propre histoire.

J’ai apprécié les traits d’humour et les références culturelles glissés entre les lignes. La plume de l’auteur est très agréable et il m’a fait passer un bon moment grâce à des personnages touchants et de belles relations qui se développent au fil des pages.

Entrez dans les ténèbres

Un jeune écrivain cherche désespérément un remède dans le milieu underground parisien. Car il ne dort plus. Rien ne semble pouvoir guérir son mal, pas même les drogues, le conduisant dans un enfer peuplé d’abominations, ni Marianne, un ange semblant tombée du ciel pour le protéger. Rien. Ses cauchemars se confondent bientôt avec une réalité dans laquelle il perd pied. Rêve-t-il éveillé ? Une spirale infernale le tourmente de jour comme de nuit. Un pan caché du monde s’offre à ses yeux tourmentés.

Entre fiction et témoignage autobiographique, Insomnies dépeint les troubles et les espoirs des nouvelles générations dans une société décadente où la quête de sens, vitale, contrebalance la multiplicité excessive des expériences. Une fable noire, sans concessions, empreinte de mystères, qui offre un regard nouveau sur les ténèbres de la nuit et notre rapport à la folie.

Titre : Insomnie

Auteur : Alexian Lipowiecz

Date de parution : 31/10/2021

Nombre de pages : 187 pages

Editeur : Youstory

ISBN : 9782381241197

Nuit noire :

Qui n’a jamais passé la nuit a regarder le plafond ? Qui n’a jamais rêvé de passer une nuit à dormir comme un bébé (d’ailleurs quelle expression stupide quand on pense que les bébés font difficilement leurs nuits) ?

Qui n’a jamais pensé à tomber dans l’absorption de substance pour trouver le sommeil ?

C’est dans ces réflexions que nous amène l’auteur au travers de son personnage principal, un auteur qui tente de trouver le sommeil et le chemin de l’écriture.

Les cauchemars et les hallucinations ainsi que les insomnies sont le quotidien de notre personnage qui passe ses journées face à une page blanche et ses nuits sans sommeil à tenter de rester éveillé afin de ne plus voir les démons qui hantent ses ténèbres.

Une simple soirée va faire basculer sa vie grâce à une rencontre.

Mon avis :

Le livre est très bien écrit. Les chapitres courts permettent d’avancer rapidement dans l’histoire.

Le style est percutant et le rythme constant.

L’histoire est peuplée de monstres.

J’avoue ne pas totalement avoir adhéré à ce texte, malgré qu’il soit bien écrit, je m’y suis un peu perdu.

Rétrospective 2è sem. 2021

J’ai eu plus le temps de lire pour cette fin d’année 2021.

J’en ai profité pour lire plus de services presse et surtout pour lire plus de livres pour le prix des lecteurs de Librinova.

23 livres lus sur ce 2ème trimestre (sans compter les 10 livres en lisse pour le prix des lecteurs dont je parlerai plus tard).

Encore de belles découvertes parmi tous ces livres.

Vous retrouvez comme d’habitude les chroniques sur les pages que je viens justement de classer dans l’année 2021. Et oui, nous sommes déjà en 2022 et de belles lectures m’attendent encore car pour cette nouvelle année je fais de nouveau parti du jury des lecteurs de Librinova.

Petite retour donc sur mes quatre livres coup de coeur en image avec ces montages avec les points que j’ai appréciés dans ces livres.

Alan Alfredo Geday avec « le Blues du pêcheur »

Marina Halexaud avec « Emeline la sanrienne »

Aurélie Boussard avec « Nos vies improvisées »

Emily Audrin avec « Braqcoeur(s) »

Un livre chargé d’Histoire

« Dans mon histoire, justement, il y avait un prince. Et jamais dans mon imagination la plus folle je n’aurais prédit que je viendrais vivre avec lui dans son château. »

PARIS, 1792. Abandonné et livré à lui-même dans les rues de la capitale, Marie-Antoine Carême n’a que huit ans. Il s’aventure dans le monde de la restauration et au cours des années se distingue en pâtisserie.

Lorsqu’il rencontre le mystérieux Boucher, maître d’hôtel du ministre Charles Maurice de Talleyrand-Périgord, celui-ci lui promet de lui révéler le secret de Chantilly.

La magie opère. Devenu chef de cuisine au château de Valençay, Carême tombe sous le charme de l’énigmatique Talleyrand. Il se plonge dans un conte de fées – un tourbillon vertigineux de princes, de princesses, de sortilèges et de châteaux où pâtisserie et scandale sont au rendez-vous. Mais vient la chute de Napoléon et tout bascule. Devrait-il encore se fier à Talleyrand, cet homme insaisissable, ce diable boiteux pour qui personne ne paraît compter ?

Orphelin de la Terreur, génie assailli par le doute, il faudra à Carême des années avant de découvrir enfin le secret de Chantilly.

Un roman touchant qui dévoile l’amitié inimaginable entre deux êtres appartenant à deux mondes entièrement différents.

De Paris à Valençay, du congrès de Vienne à Londres, Carême nous fait voyager à travers ses aventures parfois piquantes, souvent pleines d’humour, mais qui incarnent la France – son histoire, son patrimoine et son grand art culinaire.

Titre : Le secret de Chantilly

Auteur : Laura Rahme

Editeur : Librinova

Date de parution : 28/07/2021

Nombre de pages : 381 pages

ISBN : 979-1026288190

Lien vers l’éditeur

Pour les passionnés d’histoire :

Je remercie l’auteur de m’avoir plongé dans l’Histoire, celle avec un grand H, fait de personnage emblématique de l’histoire de France. Elle m’a ainsi permis de découvrir d’autres facettes de ce que nous n’avons connu qu’à travers les livres d’histoire. L’histoire est très bien écrite et permet même de se fondre totalement dans la partie de la petite histoire sans être un expert de l’époque ou un passionné d’histoire. Ce livre m’a permis de replonger doucement dans une autre époque.

Un beau livre :

L’histoire est très intéressante. J’ai particulièrement aimé que l’on suive le personnage sur plusieurs années de sa vie afin de bien comprendre son évolution.

Des recherches :

Je suis admirative du travail fait par l’auteur pour retracer la vie du personnage principal. Elle a su replacer l’action dans le contexte historique, chaque période et chaque ville où les événements ont dû se placer et où Marie-Antoine Carême a vécu et travaillé.

Le personnage principal :

Antonin Carême, de son vrai nom Marie-Antoine, ce personnage hautement symbolique, que je ne connaissais pas et que j’ai pris plaisir à découvrir. J’ai trouvé le sujet d’actualité, car aujourd’hui encore les chefs d’Etat aime recevoir leurs homologues autour d’une bonne table et l’art de recevoir à la français n’est plus à démontrer.

J’ai donc aimé me plonger dans la vie bien remplie d’un pâtissier. J’ai même l’impression qu’il a vécu cent ans tant sa vie semble avoir couverte des centaines d’événements.

Mon avis

Je recommande la lecture de ce livre qui se lit facilement et qui est bien structuré et suit bien le cours de la vie de Carême.

J’ai trouvé son histoire riche et le livre bien documenté sur les différents personnages qu’il a pu croiser dans sa vie.

Il plaira à ceux qui aiment l’histoire mais aussi ceux qui aiment lire les histoires.

Entre Polar et romance psychologique

Résumé :

À New York, un drame vient d’arriver. En direction de Lexington Avenue, toutes sirènes hurlantes, le commissaire ne perd pas une seconde. À ses côtés, l’inspectrice Brett Jamson se cramponne comme elle le peut.

Est-ce une simple histoire de braquage ?

Tandis qu’on quadrille le périmètre, la jeune femme s’apprête à prendre, sans le savoir, le plus gros virage de son existence.

LA VIE… Presque ordinaire de Brett oscille entre des parents psychorigides, une sœur envahissante, des amis antagonistes et une carrière controversée avec lesquels elle va devoir jongler ! Au cœur d’une enquête qui la mènera au bout du monde, elle va devoir aller au bout d’elle-même. Face à elle, une succession de choix et de désarrois vont mettre à mal toutes ses convictions, ses habitudes et faire voler en éclats trente-cinq années d’illusion. Et vous ? Auriez-vous sacrifié vos idéaux au profit de l’impensable ?

Brett est une héroïne en phase avec son temps.

Ce roman qui se déroule à New York évoque les aléas de nos vies, la nécessité et l’impact de nos choix, y compris sur notre bonheur. On y parle d’amitié, de famille, de haine, d’amour…

Braqcoeur(s) est une histoire mouvementée qui, je l’espère, sera à la hauteur de votre besoin de divertissement.

Il est ouvert à la chronique sur différentes plateformes, que vous soyez adepte des réseaux sociaux ou des plateformes dédiées aux livres (une petite publication sur instagram, babélio et amazon serait parfaite !)

Titre : Braqcoeur(s)

Auteur : Emily Audrin

Editeur : Librinova

Date de parution : 15/07/2021

Nombre de pages : 380 pages

ISBN : 979-1-026279-58-7

Vous pouvez vous procurer ce livre sur le site de l’éditeur

Chronique :

J’ai été sollicité par l’autrice de ce livre et je devais d’ailleurs l’inclure dans mon agenda de janvier 2022. Et comme vous le voyez je viens finalement de le finir.

La couverture et le titre :

Lorsque j’ai reçu le livre, j’ai de suite été attiré par la couverture que je trouve magnifique et originale. J’étais d’ailleurs assez curieuse de découvrir ce qu’il se cachait derrière ces pages.

J’aime aussi le jeu de mot entre le fil conducteur du livre : braquages et la romance : coeur

Les personnages :

A force de ténacité, l’inspectrice Brett Jamson a doucement monté les échelons, grâce aussi au commissaire Douglas, qui a foi en elle et à placer ses espoirs sur sa protégée. Tout a commencé 10 ans plus tôt, où Brett après s’être rebellé contre ses parents a stoppé ses études d’avocat pour rentrer dans la police. Le plus grand désespoir de sa mère qui avait bien d’autre souhait dans la vie de sa fille ainée.

Voilà donc notre personnage lancé dans une enquête de braquage où un grands nombres de victimes est à déplorer dès le début du livre.

Je vous laisse découvrir les autres personnages du livre, la soeur, la meilleure amie, le commissaire. Une mention spéciale pour la mère exécrable.

Mon avis :

Je suis rapidement entré dans le livre grâce à la plume de l’auteur qui est très agréable. J’ai particulièrement aimé les descriptifs des lieux qui sont bien détaillés nous glissant lentement sur les traces des personnages. L’ambiance et l’atmosphère nous permettent de bien nous plonger dans l’histoire. On pourrait presque fermer les yeux et entendre le bruit des sirènes et voir les passants déambuler sur le 5e avenue.

Entre le commissariat, son appartement et les rues de New York nous suivons donc Brett dans son enquête. Mais qui aurait pu croire que celle-ci pourrait se passer ailleurs que derrière un bureau en bois ciré, avec un mug de café chaud et une boîte de donuts sortant tout droit du dunkin donuts du coin ? 

C’est justement ce que j’ai apprécié, qu’on ne s’arrête pas à la simple paperasse de l’enquêteur mais bien à l’action. La plume de l’autrice est pour cela intéressante qu’elle arrive bien à créer l’atmosphère des questions que se posent l’inspectrice qui l’amène doucement vers son coupable. L’ambiance y est bien retranscrite également et j’ai dévoré les pages pour connaître la fin.

Parfois un peu trop prévisible ?

Sans doute et pourtant l’autrice nous réserve des surprises auxquelles je ne m’attendais pas du tout. C’est pourquoi, je recommande la lecture de ce livre qui m’a plu. Un policier et une romance, joliment écrit et décrit.