Le courage n’a pas d’âge

J’ai téléchargé ce livre à l’occasion du long week-end de la Toussaint et je l’ai lu en 2 jours.

Résumé :

Émeline vient d’avoir treize ans, un âge lui permettant de devenir une raconteuse d’histoires au château, pour distraire la châtelaine et ses filles. Mais la jeune fille est née sanrienne ; elle n’est pas censée savoir lire et écrire, privilège réservé aux argentés. Sa mère souhaite qu’elle passe l’examen pour avoir une vie meilleure. Seulement, Émeline devra cacher ses origines sanriennes et quitter sa famille…

La jeune fille réussira-t-elle l’épreuve d’entrée pour devenir raconteuse d’histoires au château ? Et pourra-t-elle faire face aux adversités de la vie et sauver sa sœur ?

Titre : Emeline la Sanrienne

Auteur : Marina Halexaud

Editeur : Librinova

Date de parution : 21/07/2021

Nombre de pages : 251 pages

ISBN : 979-1026289722

Vous pouvez vous procurer ce livre sur le site de l’éditeur

Une histoire prenante

J’ai totalement été plongé dans la vie d’Emeline, Sanrienne, fille de rien, sans rien ou sang rien. Je me suis d’ailleurs posée la question de savoir si les deux pouvaient fonctionner et si l’auteur y avait pensé. Parce qu’après tout l’histoire se déroule dans un royaume et que le seigneur (donc pour moi certainement un sang bleu) est au centre des évènements qui vont se jouer dans ce livre.

Une petite fille qui a de grandes valeurs 

Dès les premières pages Emeline montre qu’elle a des valeurs et qu’elle est très humaine envers son prochain. C’est ce que j’ai apprécié dans le personnage de cette petite, pourtant très jeune mais qui sait également prendre des décisions courageuses.

Ce qui compte pour Emeline avant tout c’est sa famille. Elle sait faire la part du bien et du mal et reconnaître ceux qui ont pu lui tendre la main quand elle en avait besoin, mais elle ne se laisse pas facilement avoir et malgré les sourires de certains, elle saura avant tout faire les bons choix

Un univers :

Je dois particulièrement féliciter l’auteur d’avoir montré de toute pièce cet univers et de nous l’avoir fait découvrir à travers cette petite fille de 11 ans. L’histoire est bien montée, fluide, malgré quelques petites répétitions qui mériteraient d’être retirées pour alléger le texte. Un grand bravo à elle pour son imagination. J’ai beau être une adulte, cette histoire m’a énormément plu pour les sujets qui y sont développés : tel que la lutte des classes, la famille, la trahison.

Une lutte permanente

C’est la lutte des classes. Il y a le Seigneur et sa famille qui vivent dans un beau château et ont à leur service toute une panoplie de personnes vouées corps et âmes à leur service. Il y a les Argentés, qui comme leur nom l’indique ont de l’argent. Ils vivent dans l’enceinte et à l’abri du château. Il y a les Rombillards, qui réunissent tout ce qu’il faut pour la bonne tenue du château. Certains d’entre eux ont des fermes et fournissent du bétail etc. Il y a ensuite les Sanriens, qui travaillent dur pour les Rombillards. Il s’agit de famille adulte et enfants. Puis viennent ensuite les esclaves : orphelins ou prisonniers à la merci du Seigneur.

Une aide inespérée

Emeline elle a la chance de travailler pour une Rombillarde, Mme Donas, la prend à son service pour des tâches de couture. C’est inespéré pour elle, car elle sera toujours bien traîtée. Toutefois, le souhait de Marie, la mère d’Emeline, est de la voir devenir raconteuse d’histoire, avec l’aide de Mme Donas y parviendra-t-elle ?

Des secrets

Emeline va découvrir :

le passé de sa mère

l’identité de la femme qu’elle a aidé un soir

que la haine nourrit certains coeurs

Un plus pour :

Une jolie couverture originale

Pour conclure :

J’ai apprécié la lecture de ce texte que je recommande avant tout aux adolescents mais aussi aux adultes. Une petite relecture enlèverait les répétitions et donnerait plus de rythme au texte en allégeant. Une histoire sympathique que je recommande.

Vivre, aimer et espérer

J’ai apprécié la lecture de ce livre. Il fait partie de mes coups de cœur de ce dernier trimestre 2021.

Résumé :

Dans la charmante ville de Colmar, quand Noël habille les maisons à colombages de guirlandes et que la neige drape les trottoirs de blanc, les cœurs esseulés, rêveurs ou de pierre cherchent à se réunir et à se réchauffer. Dans cette brasserie du centre-ville, Laura s’invente mille vies pendant qu’elle lave des verres et sert des cafés. Avec une éternelle adolescente comme mère et un frère en pleine perte de repères, elle veille cependant à garder les pieds sur terre pour assurer une certaine stabilité au foyer. Pourtant, lorsque son ami d’enfance devenu comédien refait surface, Laura a du mal à se raisonner. Colmar devient alors la scène d’une pièce de théâtre où les acteurs principaux se cherchent, se livrent et se révèlent. Jusqu’au tomber de rideau.

Titre : Nos vies improvisées

Auteur : Aurélie Boussard

Editeur : Librinova

Date de parution : 21/06/2021

Nombre de pages : 159 pages

ISBN : 9791026285298

Chronique :

Le livre se décompose en 4 parties. Sa particularité est qu’il est en acte comme s’il s’agissait d’une pièce de théâtre.

Le premier acte est principalement tourné vers les deux personnages principaux : Laura et Marco. Les personnages secondaires viennent ensuite étoffer les actions et prennent une place plus importante dans le récit.

Ce qui donne de plus grand rebondissement et qui tient en haleine le lecteur qui attend des informations sur la suite d’autres personnages.

Ce que j’ai apprécié dans ce texte c’est que les scènes s’enchaînent naturellement et qu’il y a toujours des rebondissements ou des révélations. J’étais impatiente de connaître la suite des événements.

Les personnages :

L’histoire démarre presque sur une idée banale. Un jeune homme retourne dans la ville qui l’a vu grandir et par chance (ou pas) il déjeune dans la brasserie où sa voisine et ancienne camarade de classe travaille désormais.

Laura, jeune fille rêveuse, tient sa famille à bout de bras. Elle a abandonné ses rêves pour sa famille et surtout à cause de sa mère, une éternelle enfant.

Marco jeune homme à la carrière prometteuse en tant que comédien.

Tous les deux vont enfin se retrouver après que Marco ait déménagé à la mort de sa mère.

Ce que j’ai apprécié chez ces personnages ? des personnalités qui ont de grandes choses à vivre ensemble sans même le savoir au début. Une histoire où chacun va entrer en scène l’un après l’autre, se découvrir, être déçu, mais aimer l’autre et pour aimer son prochain il faut s’aimer soi même. Ce que j’ai apprécié c’est que chaque vie est lié l’une à l’autre et que la scène finalement permettra de s’en rendre compte.

Un seul être vous manque…

et l’histoire prend tout son sens. Le passé refait surface et trouve ses réponses dans le présent.

L’histoire :

Elle est pleine d’espoir. Elle est pleine de rêves encore non exaucés qui ne demandent qu’à être exaucés. Il faut toujours y croire, croire en soi et vivre ses rêves. Le style de l’autrice est très fluide et une jolie plume qui nous amène page après page dans les vies des personnages.

Le décor :

Colmar en plein cœur de l’hiver quelques semaines avant Noël. Idéal en cette saison !

Je recommande :

Je recommande donc ce livre que j’ai dévoré en quelques jours. Je me suis même laissée les 20 dernières pages pour le lendemain pour faire encore un peu vivre ces personnages. J’avais pourtant très envie de savoir ce qu’il allait se passer mais c’est les faire attendre, les mettre en pause pour les faire vivre encore un peu entre les pages.

Retour à Cassel

Résumé :

A l »orée du temps, un esprit espiègle,et un peu rebelle, conclut un accord bienveillant avec Dieu et vient à se passionner pour un tout petit bout de Flandre. Il se retrouve successivement plongé, bien malgré lui, dans l’épicentre de plusieurs guerres historiques, toutes sur cette même terre.
Tandis que l’Histoire toute entière défile, il s’acharne, malgré son découragement, à accomplir sa mission contractuelle de supprimer la guerre du vocabulaire et des actions des hommes. Six tentatives avortées déjà: six guerres. Pourra-t-il éviter la septième ? Peut-être en négociant quelques amendements ou extensions à l’accord initial ?

Titre : L’ange de Cassel

Auteur : Pat Caron

Editeur : Auto-édition

Date de parution : 15/11/2021

Nombre de pages : 202 pages

ISBN : 9798680949795

Vous pouvez vous procurer ce livre sur le site de l’éditeur

Chronique :

Sur fond historique, l’auteur nous livre 6 histoires qui se déroulent à des moments différents de l’histoire mais toujours dans le même lieu.

Si l’idée est originale, j’avoue avoir été perdu dans ce récit.

Entre chaque période historique, des dialogues apparaissent et cela m’a perturbé car nous ne savons jamais de qui il s’agit. J’avoue ne pas tous les avoir lu et j’ai trouvé que je perdais le fil de l’histoire et qu’il n’était pas nécessaire.

Des indications manquantes sur les dialogues de qui intervient m’a semblé nécessaire et ils sont pourtant manquants.

Ensuite concernant la partie purement historique, j’ai apprécié le travail de recherche de l’auteur. Toutefois, j’ai évité de lire les annotations apportées en bas de page et j’ai préféré me focaliser sur l’histoire en elle-même.

J’ai regretté le fait qu’il n’y avait pas d’indication sur les personnages au moment des dialogues.

Une histoire très bien écrite et fluide qui se lit vite, mais qui pourtant ne pas emporté. Les passionnés d’histoire trouveront ce livre à leur goût.

Toutefois, je félicite l’auteur pour ses recherches et le fil du mont Cassel qui se fait tout au long du livre.

J’ai apprécié lire ce livre et je remercie l’auteur de m’avoir sollicité.

Caramel au beurre salé

Je remercie l’autrice pour la lecture de son livre.

Résumé :

A l’aube de ses quarante ans, Elsa, célibataire parisienne, végète entre un travail insipide et des liaisons sans lendemain. Préoccupée par la santé de son employée et amie, Julia lui organise un séjour en Bretagne, dans la maison qu’elle a héritée de sa grand-mère. Elsa accepte, mais à contre-cœur ; huit jours dans le Finistère nord en plein mois de novembre seront forcément contre-productifs !

A son arrivée à Carantec, la jolie vacancière est surprise par la beauté de ce village côtier et l’humour de ses habitants qui s’amusent de « ces parigots en bottes et ciré jaune ». Elle fait bientôt la connaissance de ses voisines, Joséphine et Hortense, deux soeurs nonagénaires encore très alertes, chargées par Julia de lui remettre les clefs.

Le soir même, Elsa est invitée à leur table, avec leurs partenaires de poker, un couple de retraités parisiens, Roberte, ex-danseuse au Moulin Rouge, et Armand, comptable très prévenant, qui flirtent eux aussi avec les 90 ans !

Au fil des jours, à la faveur d’un secret à percer et d’échanges inattendus, Elsa retrouve des sensations qu’elle pensait définitivement perdues, et se laisse gagner par l’humour et la joyeuse authenticité de ce quatuor haut en couleur.

Titre : Et d’avoir sur m’étendre

Auteur : Emmanuelle Godec Prigent

Editeur : Librinova

Date de parution : 07/05/2020

Nombre de pages : 250 pages

ISBN : 9791026259695

Vous pouvez vous procurer ce livre sur le site de l’éditeur :

Les couleurs de la Bretagne :

Et si nous traversions les sentiers du fin fond de la Bretagne. Elsa, le personnage principal, parigot de son état se retrouve à Carantec, un petit village en bord de mer, poussée et priée, par son amie et patronne, de bien vouloir quitter Paris pour se reposer.

Plongé dans les couleurs de l’automne, le lecteur prend vite le large pour visiter des petits coins de nature décrit de ci de là pour pouvoir s’imprégner autant que faire se peut dans les paysages qui n’ont rien de gris mais où la chaleur humaine colore les pages.

Un secret en fond :

L’auteur, qui a parfaitement monté ses personnages et leur vie va nous partager des moments plus intimes et doucement nous glisser vers un secret bien gardé.

Sur fond de références :

L’auteur a doucement bercé son texte de touche musicale ou cinématographique que j’ai particulièrement apprécié. Un vrai travail de fourmi pour ne pas se tromper dans les références car la plupart des personnages ne sont pas de mon âge.

Personnages haut en couleur : 

Et il n’y a pas que du gris chez les bretons et de la pluie. Il y a aussi de l’humour et de l’amitié qui se tisse et qu’on chérit. C’est ce que j’ai apprécié au fil des pages.

Un coeur brisé, une carrière au point mort et un personnage qui pourtant resterai bien sur son canapé à se morfondre, voilà la vie d’Elsa. Finalement, sa vie va prendre un bien autre tournant en partant pour quelques jours dans la maison de son amie.

Elle doit ce changement pas uniquement aux lieux mais aussi aux personnages secondaires qui ne sont pas de simples participants mais des personnages développés, détaillés et qui tiennent haut la barre de ce roman feel-good.

L’autrice a doucement tissé un passé à Hortense et Joséphine que nous découvrons au fil des pages. Le lecteur va doucement tirer le fil de la pelote pour découvrir un secret gardé pendant des décennies. Une guerre qui n’a pas tué que des humains, mais aussi des rêves d’amour et de futur commun.

J’ai particulièrement apprécié la complicité qui se développe entre les deux soeurs et Elsa.

Le couple de Roberte et Armand, si différents, est particulièrement réussi et j’ai apprécié les détails sur leur vie, leur rencontre avec les deux sœurs qui expliquent pourquoi aujourd’hui eux aussi vivent dans ce village et sont toujours amis.

J’ai juste un bémol c’est que Julia a hérité sa maison de sa grand-mère vivant à côté de leur deux soeurs, mais des confidences sur ce personnage n’aurait peut-être pas été de trop.

Le mot de la fin :

Un feel-good que je recommande et qui vous fera passer un bon moment entre douceur au beurre salé et les embruns.

Ciao Bella

Voici mon coup de coeur de la rentrée. Je remercie l’auteur de m’avoir sollicitée pour la lecture de ce livre.

Résumé :

«Maman,Comme tu vois, je ne t’ai pas oubliée. Quatre mois déjà que je suis à Marseille. Le temps est passé vite, j’ai eu tant à faire, j’ai eu tant à apprendre et à découvrir. Marseille est grande. Elle m’a étourdi d’abord, puis elle m’a enchanté. Je m’y sens libre. L’anonymat a quelque chose d’exaltant. Livourne est un bourg comparé à Marseille. Je crois qu’il me serait impossible d’y vivre maintenant, je m’y sentirais enchaîné à une vie trop étroite. Ici, on peut trouver du travail, on peut tenter sa chance. Il y a beaucoup d’Italiens à Marseille. Je ne suis pas trop dépaysé. Nous, les Italiens, on vit en communauté, on se serre les coudes, tous confinés dans le quartier de la Belle de Mai. Les Français nous appellent les babi. On voit souvent des affiches dans la rue : « Immigrés italiens dehors, travailleurs français! » Quelques escrocs m’ont même proposé une fausse carte d’identité si je soutenais le parti socialiste. Mais avec mon accent à couper au couteau et mon peu de vocabulaire, ce n’est pas demain la veille qu’on cessera de m’appeler macaroni. Ces sales gens ne doivent pas connaître notre cuisine pour en faire une insulte! Ton cacciucco me manque, nos longues discussions aussi. »

Titre : Le blues du pêcheur

Auteur : Alan Alfredo Geday

Editeur : Geday (auto-édition)

Date de parution : 01/04/2019

Nombre de pages : 276 pages

ISBN : 978-1791920883

Vous pouvez vous procurer ce livre sur le site de l’éditeur :

3 parties :

La vie de Giovanni à Livourne en Italie, où il est pêcheur et aide son père dans ce métier. Il faut dire qu’à Livourne il n’y a pas beaucoup d’autres choix, surtout après la guerre. Mais le jeune homme rêve d’autre chose, d’une autre vie, et de la belle Stella.

Le départ de Giovanni pour Marseille, à fond de cale, sur un coup de tête où il va vivre chez les Pacchiano, dans le quartier de la Belle de Mai. Une arrivée sur le vieux port et sa vie lui fait croiser des chemins auxquels il n’avait pas pensé, et ceux de l’argent facile, mais surtout de la fille des Pacchiano, Marie, qui elle rêve de rentrer dans l’administration française.

La vie de Giovanni à Paris, après une rencontre décisive à Marseille avec Aleksander Spielman. Le jeune italien qui a appris à jouer du blues sur un harmonica avec les GI américain qui logeaient sur le port de Livourne.

Mon avis :

J’ai tout simplement adoré ce livre. L’écriture est magnifique. Les passages de description sont absolument sublimes et bien posés entre les actions de la vie du personnage. Ils apportent une réelle profondeur au récit. Les lieux où les personnages sont parfaitement décrits, apportant un réalisme au récit. Nous plongeant dans le coeur d’une vie, d’un quartier et dans le coeur de ses hommes et de ses femmes que l’on apprend à apprécier encore plus. C’est un réel coup de coeur pour un récit dans lequel je me suis glissée doucement, un récit plus vrai que nature et qui permet un retour en arrière sur les débuts des immigrés en France et notamment ici de la communauté italienne qui arrive à Marseille. Ces gens utils à la construction d’un pays après la guerre mais que l’on montre du doigt et que l’on traite de “macaronis”.

L’histoire de Giovanni est très prenante et ce personnage est très attachant. On vit avec lui, on espère avec lui, on aime avec lui, on pleure avec lui. Comme lui on rencontre et parfois on fait les mauvais choix et on espère que la vie sera meilleure que celle qu’il a quitté, et pourtant il va être déçu et perdre des êtres chers plus d’une fois. Et plus d’une fois, il se relèvera aussi.

Giovanni, c’est un jeune homme rêveur et plein d’espoir dans l’avenir, amoureux de la vie même si elle n’est pas facile. Une jeune homme prêt à tout pour changer son destin et le prendre en main.

Je ne peux que vous conseiller la lecture de ce livre magnifique qui m’a emporté dans les méandres de Livourne, de Marseille et de Paris, avec délicatesse et poésie. Ce récit m’a rappelé aussi ce qu’est la France aujourd’hui : un pays qui a accueilli des personnes espérant des jours meilleurs en quittant un pays, leur famille et leur racine.

Mon coup de coeur de la rentrée :

Ce livre n’est pas seulement mon coup de coeur de la rentrée, il fait partie des meilleurs livres que j’ai lu cette année et je vous le conseille fortement.

Il est une légende

J’ai eu la chance d’être sollicité par l’auteur pour lire son livre et je l’en remercie.

Résumé :

Sous le pont de Brooklyn, c’est le lieu de l’interdit. C’est aussi le lieu où l’on discute de la fausse démocratie. Le lieu des complots, des menaces, des espoirs et des secrets. Le lieu des gens de rien qui veulent faire changer le cours des choses. Des gens en colère ou en perdition. Les réunions, on les fait en cachette, parfois même à la sauvette lorsque l’on entend une sirène qui approche. Les policiers font la ronde et embarquent quelquefois des ennemis de l’ordre social, ou tout du moins des noirs qui restent trop tard hors du ghetto et qui se rassemblent autour d’un baril. Personne ne sait ce qui s’est déroulé par le passé sous le pont de Brooklyn. Il y a bien des légendes et des rumeurs, mais seule l’East River connaît la vérité. C’est l’histoire des bas-fonds qui se chante dans le frémissement de l’eau.

Titre : La légende de Larry Hoover

Auteur : Alan Alfredo Geday

Editeur : Geday (auto-édition)

Date de parution : 23/08/2020

Nombre de pages : 358 pages

ISBN : 9798663679794

Vous pouvez vous procurer ce livre sur le site de l’éditeur :

Mon avis :

J’ai apprécié la lecture de ce roman. J’ai toujours été friande d’une époque qui pourrait paraître lointaine mais qui est pourtant tellement encore d’actualité.

Le livre se découpe en 4 parties :

La vie de Larry, celle de sa famille, entouré de sa mère Gladys que ses enfants appellent affectueusement “Mum” et de sa soeur, leur combat, leur espoir pour leurs droits et la jolie Nataly la fiancée de son frère ainé, boxeur.

Le départ et le vietnam de Larry et de son frère avec leur ami Jimmy. Là il va découvrir ses compagnons d’armes et surtout le commandant Cliff.

Puis c’est le retour à New-York dans le quartier de Harlem, où Larry malgré qu’il se soit battu pour son pays se rend compte que rien à changer. Il va alors vouloir bouger lui-même les lignes.

La dernière partie et ça je ne vous en parle pas car je trouve que ça serait donner trop de détail sur la suite et fin du livre. Je vous laisse le découvrir.

J’ai trouvé le livre bien documenté et très bien écrit. Il est très fluide. On se plonge dans l’histoire auprès des personnages et comme je le disais plus haut il pourrait être d’actualité quand on voit encore les bavures policières qui sévissent encore de nos jours aux Etats-Unis.

Les personnages :

Larry est contemporain, Larry c’est toi, c’est moi, il pourrait être tout le monde et pourtant il est unique. Larry c’est l’homme de la providence dans une époque blessée ou toute une communauté cherche à se positionner dans la société, tente de trouver sa place dans un pays qui a été cherché leurs ancêtres et qui ont travaillé dur. Une époque qui devait changer pour leur permettre de vivre enfin libre.

Au début un peu taciturne, qui lit notamment le journal, qui reste dans l’ombre surtout de son frère, il prend finalement le devant de la scène à son retour du Vietnam. C’est un nouvel homme qui trace son destin en lettres de sang.

J’ai apprécié le personnage de Gladys. Femme qui élève ses enfants seule. Elle sait d’ailleurs se faire respecter et j’ai beaucoup aimé son regard bienveillant sur eux un élu regard suffit pour qu’il rentre dans les clous mais après le Vietnam les choses sont différentes

Avis lecture :

Je ne pourrais donc que vous recommander la lecture de ce livre si comme moi vous aimez plonger dans des histoires, dans les parties de notre histoire, de ce qui fait notre monde et de ce qui fait notre présent.

J’ai particulièrement aimé ce livre car c’est une époque que j’ai énormément apprendre lors de mes études. Je me souviens même de mon épreuve du bac où j’ai dû parler de la vie et d’un texte sur Malcom X. J’ai vraiment eu de la chance de tomber sur un texte et un sujet que j’affectionnais particulièrement.

La plume de l’auteur est vraiment très agréable et je vous recommande donc la lecture de ce livre.

Un plus, pour la sublime couverture qui en plus a un touché tout doux et la couverture en elle même me plait beaucoup.

Rétrospective 1er sem. 2021

Cette semaine, je continue dans la rétrospective. Cette fois je vous parle des livres que j’ai lu ces 6 premiers mois de l’année (du 1er janvier au 30 juin 2020).

Pour le début de l’année j’ai eu la chance d’être sélectionné pour faire partie du jury des lecteurs pour Librinova.

J’ai aussi continué le comité de lecture, et j’ai commencé davantage de bêta.

Le monde étant petit, j’ai notamment retrouvé l’une des autrice d’une des romances que j’avais lu en comité l’an dernier et sur laquelle j’avais flashé. J’attends avec impatience la sortie de son livre. Je vous en parlerai sans doute plus tard.

En tout, j’ai lu :

18 livres depuis janvier notamment beaucoup d’entre eux dans le cadre du jury Librinova

20 en comités @evidenceeditions

1 bêtas romance + 2 bêtas en livre jeunesse

Les chroniques sont déjà disponibles

Still loving you

Les personnages sont bouleversants et attachants.

Eléonore est le point de départ de ce roman. Ancienne comédienne, elle arrive en maison de retraite par choix et amène avec elle un secret qu’elle cache au fond d’une valise beige. Une femme qui a aimé et aime encore, mais qui est pourquoi ? Ancienne actrice, elle va apprendre aux résidents à faire du théâtre. Elle va distiller de la poésie page après page dans le roman.

Georges est drôle et attachant. Dès le premier regard, il est attiré par Eléonore.

Antoine l’aide soignant au grand cœur brisé. Ecoute et prends du temps pour chacun de ses protégés. Arrivera-t-il à son tour à retrouver l’amour qu’il a perdu depuis qu’Aurélie est partie.

Un livre où la poésie est présente et distillée avec subtilité.

La chronique est déjà sur le blog : https://www.calysiapena.com/lecon-de-vie-poetique/

C’est un livre que je classerai dans la catégorie livre qui fait du bien.

L’histoire est légère et j’ai beaucoup apprécié la plume de Tiphaine Schuh. Son histoire partage de vrai valeur et pose des questions sur les personnages. Selon notre propre vie, nos propres moments parfois un peu troublés ou non on peut s’identifier à l’un des personnages. Ou permet de prendre du recul ou se dire que finalement tout ne va pas si mal. Un livre que j’ai dévoré et dont j’ai attendu la fin sans pouvoir lâcher le livre sur les dernières pages.

Les rencontres ne se font jamais au hasard.

J’ai particulièrement apprécié les conversations avec Abbie. Avec la vie qu’elle a vécu elle su parfaitement distiller les mots justes auprès de notre duo d’amis et se faire apprécier également par les enfants. Ayant moi aussi, fait un voyage aux Etats-Unis et ayant logé dans un motel, je me voyais parfaitement en plein milieu de la réception. Ça m’a ramené quelques années en arrière d’autant plus que le soir de mon arrivée, ça sentait bon la cuisine.

La chronique complète est déjà sur le blog : https://www.calysiapena.com/480-2/

J’ai beaucoup aimé ces allers-retours entre sa vie d’aujourd’hui celle où il est en maison de retraite, où doucement il a repris un peu pied après la mort de sa femme, et celle du passé, où on apprend à le connaître. Celle où il était jeune et où il a découvert que son père n’était pas son père. Au moment, justement, où il voulait un peu plus d’indépendance et déjà construire sa vie. Celle où il cherchait qui était son géniteur. Et cela va arriver par hasard.

C’est très bien écrit, très addictif comme lecture pour connaître la fin savoir si Jacques arrivera à connaître cet homme qu’il ne connaît pas, celui dont il cherche le nom, le visage, à savoir s’il a des points communs.

Car cette rencontre va bouleverser sa vie, mais s’agit-il de la rencontre avec son géniteur, ou bien cette recherche cache-t-elle d’autres rencontres ? Et finalement à l’aube de sa mort, Jacques transmettra à ses enfants l’endroit où ils pourront connaître la fin de toute cette histoire, un héritage que les enfants de Jacques vont apprendre en ouvrant le tiroir qui coince et où Jacques laisse ces traces du passé.

Il y a un vrai fil entre aujourd’hui, le passé de Jacques où il va apprendre et le passé de Jacques où il va comprendre. Les personnages sont très attachants, surtout Jacques, il est le grand-père qu’on rêverait presque tous d’avoir, parce que ce secret de famille serait presque un beau secret de famille, plus léger à porter.

La chronique est déjà sur le blog : https://www.calysiapena.com/505-2/

Men & Soul

Un texte très bien écrit et très fluide. Un bon moment de lecture où on passe d’un personnage à un autre en espérant le retrouver très vite.

4 hommes que tout oppose

Ces 4 hommes ont tout qui les séparent et pourtant 1 chose les rapproche. La recherche du bonheur.

J’ai beaucoup apprécié le chassé-croisé dans la vie des personnages. Les découvrir au fil du temps et surtout des interventions du personnage.

La chronique complète est sur le blog : https://www.calysiapena.com/la-recherche-du-bonheur/#

Rétrospective 2020

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Cette semaine j’avais envie de faire une rétrospective sur l’année 2020 qui aura été une année riche en rencontre.

J’ai notamment débuté les services presse et chroniques
Les premières étaient pour une maison d’édition et j’ai arrêté au bout de quelques mois car je trouvais que ça ne collait pas avec ce que je suis et ce que j’attendais d’une maison d’édition. Je n’ai jamais voulu faire des avis de complaisance et j’ai donc indiqué plusieurs erreurs, fautes sans avoir de retour. J’ai donc préféré partir plutôt que de mentir.
J’ai été sollicité par une autre maison d’édition et j’ai abandonné aussi la lecture du seul livre qui m’a été proposé car il était rempli de fautes et pour un livre qui venait d’être édité ça ne pouvait présager de bonne chose.

Je l’ai toujours dit, en tant qu’auteur, que mon but n’est pas d’être édité mais c’est d’être lu. Grandir c’est apprendre de ses erreurs. Il faut savoir certes être diplomate et arrondir certains angles, toutefois, aider un auteur, passe aussi par lui révéler ses fautes et lui apporter des axes d’amélioration.

J’ai préféré l’indépendance des services presse et surtout le contact souvent direct avec les auteurs.
En juin, j’ai débuté les comités de lectures chez Evidence Editions puis fin août chez Livresque Editions. De belles découvertes, et j’attends d’ailleurs une sortie, mais pas dans l’une des maisons d’édition pour laquelle j’étais en comité. Dommage. Le monde étant petit je l’ai appris sur un groupe de bêta lecture et j’ai été et suis ravie pour l’autrice (bravo Nina).

En tout, j’ai lu :
14 manuscrits via comités EE + 7 via comité livresques + 3 Ethen
1 beta
22 livres lus parfois chroniqués soit
47 au total

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C’est l’un de mes livres préférés aussi de l’an dernier. Et parce que lire ce sont aussi de belles rencontres.
J’ai été plongé dans un décor et une histoire plus vrai que nature.
Je me suis demandée à plusieurs reprises s’il ne s’agissait pas d’une histoire vraie, d’un fait divers dont l’auteur se serait servi pour raconter sa version. Mais sur le net pas de trace d’El Diablo.
Le récit parsemé d’expressions et de mots espagnols donnent au texte des couleurs colombiennes, plus vraies que nature et nous invite au voyage dans les quartiers, dans les villes et surtout dans la jungle colombienne auprès des narcos.
La chronique complète est ici

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C’est l’un de mes livres préférés de l’an dernier. Je l’ai dévoré en quelques jours, et je l’ai d’ailleurs conseillé plusieurs fois (je viens encore de le conseiller cette semaine).
J’ai tout simplement adoré cette lecture, car le personnage principal, Vic nous entraîne avec elle sur les chemins de la recherche du bonheur. C’est un personnage fort, émouvant, attachant et le coeur sur la main.
L’histoire est parfaitement menée par l’auteur. Elle aborde des sujets tels que la bipolarité dont il est rare de parler, sauf dans les livres de psychologie, mais pas dans les romans. Le ton n’est pourtant pas pesant et c’est là qu’on voit toute la technique et tout le recul que peut avoir l’auteur d’aborder un tel sujet.
L’autre sujet est celui du deuil avec le décès du frère du personnage et de sa famille. Il a des passages adorables notamment la relation qu’entretenait Vic avait avec les jumelles de son frère.
La route n’est pas toujours droite, vous pouvez aussi tourner à gauche ou à droite, tant que vous trouvez votre chemin, tant que l’amour triomphe toujours.
La chronique complète ici

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Voici un nouveau livre que j’ai apprécié l’an dernier. Je ne m’attendais pas du tout à ça et je vous le recommande.
C’est un livre qui se lit rapidement. L’histoire est prenante et bien écrite. L’écriture est soignée, les phrases sont courtes et vont à l’essentiel. Ça entraîne donc le lecteur à enchaîner les chapitres, qui sont par ailleurs très courts.
Au début, on ne sait pas trop où veut nous amener l’auteur. On apprend à connaître Carmen, à savoir comment s’organise sa vie et petit à petit on se dit mais c’est juste pas possible qu’elle vive ça. C’est une ado qui ne vit pas avec son temps, car contrainte par ses parents justement d’avoir une vie à la marge de tous ceux de son âge. Dans ses actions, dans ses réactions, Carmen a un côté très humain que j’ai beaucoup aimé.
La chronique complète est ici

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Parmi les livres que j’ai pu lire en 2020, il y a un feel good qui m’a énormément plu et qui restera d’ailleurs une belle rencontre avec son autrice.
C’est un livre plein d’humour avec un personnage, Clara, super touchant.
Une fille simple, joyeuse, avec une vie somme toute banale, mais pas tant que ça et c’est ce qui m’a plu. Il lui arrive finalement plein de choses. Le livre est écrit en toute simplicité, sans jamais un temps mort, je ne me suis pas ennuyée une seule minute (le livre se lit vraiment très vite). Les scènes s’enchaînent sans qu’on ne s’attende à ce qu’il va se passer après. L’écriture est très agréable (j’ai même appris quelques mots).
Les petites touches d’humour sans lourdeur.
J’ai apprécié le personnage de Clara, car ça pourrait presque être moi (les rapports avec sa soeur, sa mère, sa dyslexie), mais je ne suis pas comptable et je ne sais pas dessiner.
La chronique complète ici

Rêver c’est vivre

J’ai lu ce livre car l’autrice me l’a proposé, elle-même, à la lecture en me contactant directement par mail. Je la remercie chaleureusement de cette demande.

Résumé :

Quand la vie devient trop étriquée, qui n’a pas rêvé de tout changer ?

Clarisse et Armelle, amies d’enfance, ne sont plus en accord avec leur métier d’infirmière qu’elles exercent en région parisienne.

Fatou, exilée nigérienne, va croiser leur route et reprendre goût à la vie.

Manou, la grand-mère chérie de Clarisse, entretient avec nostalgie un passé de grande voyageuse. À soixante-quinze ans, elle a posé ses valises, son caractère explosif et ses souvenirs en Bourgogne pour y rédiger ses mémoires et faire tourner en bourrique Henry, le maire du village.

À dix mille kilomètres de là, Jean-Louis, pour échapper à une mère toxique et à un travail haï, s’est inventé une nouvelle vie à ko Bulon, petite île du sud de la Thaïlande.

Cette histoire est faite de la rencontre d’hommes et de femmes qui n’hésitent pas à sortir de leur zone de confort pour se réapproprier le bonheur. Décidés à transformer l’ordinaire en extraordinaire, à goutter la saveur de l’inédit et le frisson de l’aventure, ils verront le cours tranquille de leur existence devenir aussi tumultueux que les chutes du Niagara.

Et vous, jusqu’où iriez-vous pour vivre pleinement ?

Titre : Tant qu’il y aura des rêves

Auteur : Joëlle Chamalet

Editeur : Libre 2 lire

Nombre de pages : 432 pages

Date de parution : juillet 2021

ISBN : 978-2-38157-163-8

Lien vers la page de l’éditeur :

Mon avis :

Les personnages :

On ne parle pas de la force des femmes et pourtant on baigne en plein dedans. Des femmes qui ont toutes les trois une histoire bien différentes mais qui pourtant sont libres. C’est ce que j’ai apprécié parce que le pouvoir des femmes ne se dit pas, il se vit !

3 femmes fortes reliées par les liens du sang ou l’amitié, en tout cas l’amour, c’est sûr. Des amies, une grand-mère et une petite fille, un joyeux cocktail qui m’a fait rire, espéré et attendri.

J’ai particulièrement apprécié Manou, la petite grand-mère, et derrière les traits de l’âge j’y ai trouvé une petite fille espiègle. J’ai aimé sa franchise et son franc parlé.

Clarisse est au centre de cette aventure. Elle est ce qui relie les autres personnages. J’ai aimé sa douceur, sa spontanéité et son coeur sur la main.

Armelle je l’ai trouvé grande gueule mais toujours très juste. Une femme a qui on ne la fait pas, qui prend soin des autres avant de prendre soin d’elle même.

Je vous laisse découvrir les autres personnages afin de ne pas tout révéler.

3 parties distinctes :

J’ai particulièrement aimé la 1ère partie où l’on découvre tous les personnages et surtout leur caractère. Ce que j’ai aimé, c’est l’humour qui en ressort. J’ai trouvé les mots très bien trouvés et choisis par l’auteur, qui relève la particularité de chacun, un peu de sarcasmes et d’humour dans un livre ça fait du bien.

La 2ème partie et la recherche de ce bonheur. Il faut toujours ouvrir la boîte afin de donner à chaque pièce la place qui lui est due. Dans cette partie, des liens se tissent, loin de la France Clarisse pose d’autre base qui vont lui permettre de mettre de construire le puzzle.

La 3ème partie est celle où enfin chaque personne et chaque action prend la place qu’ils méritent.

Clarisse et Armelle ont passé leur vie à s’occuper des autres. Clarisse, elle, est dévouée à ses patients et lorsqu’elle occupe son nouveau poste, elle fait la connaissance de Jean-Louis, patient tétraplégique qui la mènera doucement (mais surement) vers d’autres routes, celui du bonheur.

Ne dit-on pas qu’aucune rencontre n’est fortuite.

J’ai donc apprécié la plume de l’auteur, qui avec des traits d’humour m’a fait passé un bon moment. Le livre à un rythme cadencé et se lit rapidement. Il y a toutefois quelques longueurs qui m’ont parfois un peu perdues, peut-être parce que le rythme était donné et que le ralentissement fait que certains passages sont traînants.

J’ai toutefois passé un bon moment en compagnie de ces trois femmes attachantes, sympathiques et drôles. Des femmes fortes !

Un livre riche en partage et en émotion.

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Jamais, au grand jamais

J’ai lu ce livre dans le cadre du Jury des lecteurs 2021 chez Librinova. Je l’ai lu il y a plusieurs mois mais je n’avais jamais pris le temps de poster ma chronique, allez savoir pourquoi.

Résumé

Pendant des vacances en Haute-Savoie chez ses grands-parents maternels, la petite Charline, neuf ans, disparaît sur un parcours d’accrobranche, dans un parc de loisirs récemment ouvert au cœur d’une forêt. 

Les recherches de la police locale restent vaines malgré la compétence d’un enquêteur spécialisé dans les disparitions d’enfants. Au comble de l’angoisse, le grand-père, Clément, ancien bûcheron à la retraite, décide de mener sa propre enquête en parallèle malgré l’opposition de sa famille. 

Pour l’amour de sa tendre petite-fille qu’il veut retrouver quoi qu’il lui en coûte, cet homme simple et rationnel va devoir accepter de plonger dans les mystères d’une terrifiante légende satanique qui remonte au XIIIesiècle, explorer les secrets de cette forêt savoyarde qu’il croyait pourtant si bien connaître, et transgresser une règle sacrée : s’attaquer à un arbre Roi.

Avec les conseils amicaux du gardien de la chapelle du village, le vieux Doni, dont la discrétion masque une grande sagesse, avec la complicité sans faille de l’historien suisse, l’éminent professeur Haustrebert, Clément ira jusqu’au bout de l’aventure et qu’importe si elle le conduit devant les tribunaux. Avec passion et abnégation, il mettra à jour une vérité à laquelle la police n’aura jamais accès. 

Des rives du lac Léman jusqu’aux parois abruptes de la Sierra Nevada, l’histoire nous entraîne vers les frontières du fantastique pour que s’accomplisse le fabuleux destin de Charline, une héroïne hors du commun.

Titre : Charline et l’arbre roi

Auteur : Eric Peaudecerf

Editeur : Librinova

Date de parution : 17/11/2020

Nombre de pages : 382 pages

ISBN : 9791026270072

Vous pouvez vous procurer ce livre sur le site de l’éditeur :

Mon avis :

J’ai été surprise par ma lecture, je l’avoue. Un style que je lis régulièrement : le thriller.

Ce qui m’a le plus surpris c’est la partie ésotérique, fantastique et légende. Quelle recherche ou quelle imagination ! En tous les cas, j’y ai cru (après peut-être même que c’est une vraie légende) et j’ai eu une bonne surprise sur le montage de l’histoire et où voulait nous amener l’auteur. J’ai beaucoup apprécié.

Les personnages :

Dans un premier temps et grâce aux descriptions faites, on est totalement plongé dans l’histoire. On rencontre Clément, bûcheron de son état, passionné par son travail auquel il a voué toute sa vie. Un amour pour les arbres et surtout cette transmission qui lui a également été faite dans sa jeunesse. Ce qui permet de bien cerner le personnage.

On ressent bien cet amour pour la forêt, qui l’a mené vers sa retraite bien méritée. Un grand gaillard vrai, une personne profonde que j’ai beaucoup apprécié découvrir. Un homme qui aime sa famille et qui serait prêt à tout pour les siens et c’est justement cet amour qui va lui permettre d’être l’acteur de cette fin d’histoire.

L’autre personnage est Charline, une petite fille de 9 ans qui est au centre de cette histoire, de cette famille, qui a déjà vécu des drames, mais qui continue d’avancer et qui prouve que uni, on est plus fort.

Un lien fort qui les unis : Le grand-père récupère sa petite-fille à l’aéroport est voilà deux êtres, plein d’amour l’un pour l’autre, réunis pour des vacances d’été. Une belle complicité et ce lien d’amour entre un Papouille et sa Filiotte qui est rapidement palpable.

J’ai donc particulièrement apprécié que l’auteur arrive bien à faire relever ce lien invisible entre ces deux êtres.

Je n’ai pas parlé de la mère de Charline, de l’enquêteur, de Domi, ou du professeur mais je vous laisse découvrir tout ça

Alors que nous révèle l’histoire ?

Charline adore les parcours d’accrobranche et pour lui faire plaisir, et parce que s’ouvre un nouveau parcours à quelques kilomètres de la maison de ses grands-parents, son grand-père lui offre un pass pour l’été. Sauf que Charline va finir par disparaître au cours d’un de ses parcours. Oui disparaître, volatilisé et pas n’importe comment. Non elle n’a pas été enlevée ! Et la gendarmerie a beau chercher, ils ne trouvent aucune piste. Elle s’est volatilisée comme par enchantement et c’est là que le fantastique rentre en jeu.

Je n’ai pas envie de vous révéler le comment et le pourquoi, je préfère vous laisser découvrir car vous allez être surprise, en tous les cas moi je l’ai été. Je ne m’attendais pas du tout à ça et j’ai vraiment envie que vous aussi vous soyez surpris.

Alors comment va-t-on retrouver Charline ? Où et comment ?

Vous le découvrirez en lisant le livre. J’ai trouvé que tout se montait parfaitement, comme un puzzle.

Pour résumer :

J’ai apprécié ma lecture. Je m’attendais à un livre plus pour les jeunes, une histoire fantastique qui fait appel à l’imagination. J’ai sans doute eu ce sentiment par rapport à la couverture (une petite fille). Mais pour ma part, je pense que ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains (en tous les cas pas des plus jeunes).

Même si l’histoire de fond est adaptée à tout public, un passage pourrait choquer les plus sensibles.

J’ai énormément apprécié cette phrase qui est le fil conducteur de l’histoire “jamais, au grand jamais, il ne faudra abattre un arbre roi, sinon la malédiction s’abattra sur toi” et qui est bien expliqué au fil des pages quand enfin se révèle la légende maléfique qui rôde. Je la comprend dans le sens de prendre soin de ce qui nous entoure également, de notre nature et de la respecter (et il est grand temps).

J’ai apprécié également tout ce qui lie les personnages entre eux et qui permettra d’arriver jusqu’à la fin du livre.

Une dernière remarque :

Le petit moins, c’est la fin où toute la vie d’après des personnages est décrite, qui pour ma part n’était pas utile et qui est en trop, rallonge le texte qui est déjà bien dense et qui ne laisse pas de place à l’imagination ou à ce que le lecteur voudrait pour chacun.

L’épilogue lui m’a plus par contre. Mais je ne dirais pas un mot là dessus.

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